Les nymphéas noirs – Michel Bussi, Didier Cassegrain, Fred Duval

nympheas Dupuis – janvier 2019 – 144 pages

Quatrième de couverture :
Dans le village de Giverny, où Claude Monet peint quelques-unes de ses plus belles toiles, la quiétude est brusquement troublée par un meurtre inexpliqué. Tandis qu’un enquêteur est envoyé sur place pour résoudre l’affaire, trois femmes croisent son parcours. Mais qui, de la fillette passionnée de peinture, de la séduisante institutrice ou de la vieille dame calfeutrée chez elle pour espionner ses voisins, en sait le plus sur ce crime ? D’autant qu’une rumeur court selon laquelle des tableaux d’une immense valeur, au nombre desquels les fameux Nymphéas noirs, auraient été dérobés ou bien perdus.

Auteurs : Né en janvier 1965 à Rouen, Fred Duval y suit des études en histoire. Il décroche sa maîtrise en étudiant les caricatures d’un journal durant l’affaire Dreyfus. Dans les années 80, il joue beaucoup de guitare et affûte sa plume dans des fanzines et journaux d’étudiants. Fred publie son premier album, « 500 fusils », en 1995. La même année, il réalise son premier grand succès, « Carmen Mc Callum », au sein du Label « Série B ». S’ensuivent « Travis » et « Hauteville House ». En 2008, il publie avec Philippe Ogaki, « Meteors », une série de science-fiction, avant de s’attaquer avec le dessinateur Zanzim à un vieux rêve : adapter « Tartuffe » en bandes dessinées. Il intègre en 2010 l’équipe du Casse avec « La Grande Escroquerie » et crée « Nico », avec Philippe Berthet aux éditions Dargaud Benelux. La même année, il se lance aux côtés de Jean-Pierre Pécau dans l’aventure « Jour J », une série concept dirigée par Fred Blanchard qui revisite les grands tournants de l’Histoire. En 2012 il publie « L’homme de l’année 1917 » qui a connu un beau succès critique et commercial, en 2014 un paraît un album consacré à Esterhazy et l’Affaire Dreyfus ainsi que « Wonderball », ambitieux thriller écrit avec Pecau et dessiné par Colin Wilson. En 2016 paraissent deux nouvelles séries chez Delcourt : « Mousquetaire » et « Nom de code : Martin ». En octobre 2016 paraît l’album « XIII Mystery » écrit sous la direction de Jean Van Hamme et dessiné par Corentin Rouge. Fred vient de publier avec Pécau et Subic une grande saga Steampunk autour des personnages des Sherlock Holmes et Moriarty. En octobre 2018 paraît chez Dargaud le premier tome d’une nouvelle série de Science-Fiction crée avec Emem et Fred Blanchard : « Renaissance ». Fred adapte actuellement avec Didier Cassegrain le bestseller « Nymphéas Noirs » de Michel Bussi.
Didier Cassegrain est né le 16 décembre 1966 à Châteaudun, dans l’Eure-et-Loir, et vit actuellement à Avignon. Dès la fin de la troisième, il s’oriente vers un lycée technique de dessin. Il continue pendant deux ans sa formation aux Gobelins, une école de dessins animés rattachée à la Chambre de commerce de Paris, puis travaille pour des séries télévisées chez France Animation. Il poursuit sa carrière aux Studios Disney de Montreuil durant un an avant d’intégrer la société Story pendant deux ans. C’est là qu’il rencontre Fred Blanchard et Olivier Vatine qui le poussent tous deux à faire de la bande dessinée. De cette rencontre naît Tao Bang, album où il fait preuve d’une originalité et d’une qualité graphique évidente. En 2006 il entame avec Fred Duval les aventures de Code Mc Callum, aux Éditions Delcourt.

Mon avis : (lu en février 2019)
Pas facile de réussir à adapter ce roman dont la construction de l’intrigue est particulière, incroyable et bluffante… Lors de ma première lecture, je ne m’attendais absolument pas à la conclusion de cette histoire et dans la BD, cela fonctionne exactement pareil. Je n’en dis pas plus pour ne rien dévoiler.
Trois femmes sont au centre de cette intrigue, une vieille femme qui semble tout savoir et qui déambule à toute heure dans Giverny, avec Neptune, son chien, une institutrice très séduisante et une fillette de onze ans surdouée pour la peinture.

Tout commence avec l’assassinat de Jérôme Morval, chirurgien ophtalmo, à Giverny. Laurenç Salignac, le jeune enquêteur qui vient d’arriver à ce poste, pense que le coupable ne peut être que Jacques Dupain, le mari de la belle institutrice. Sylvio Bénavides, son adjoint, n’est pas convaincu et explore minutieusement toutes les autres pistes possibles…
Il fallait aussi pour cette histoire un soin particulier pour le dessin puisque dans cette histoire il est question de Giverny et de peinture et c’est vraiment réussi, le dessin et les couleurs de Didier Cassegrain sont magnifiques !
Je me suis replongée dans cette intrigue avec beaucoup de plaisir en parcourant cette BD aussi belle que des tableaux.

Extrait : (début du livre)

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2 réflexions sur “Les nymphéas noirs – Michel Bussi, Didier Cassegrain, Fred Duval

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