Les Beaux Étés – tome 6 : Les Genêts – Zidrou et Jordi Lafebre

91LVbgJ-aeL Dargaud – juin 2021 – 56 pages

Quatrième de couverture :
Youpi, c’est les vacances ! Adieu Mons, bonjour le soleil ! Comme tous les ans, la tribu des Faldérault prend la direction du Sud à bord de Mam’Zelle Estérel, la 4L familiale. Pierre n’a pas terminé son album ? Pas grave, il bouclera les dernières planches au bord de la Méditerranée. Les voilà tous les cinq partis pour ne rien faire. Enfin, cinq et demi plutôt, puisque Mado est enceinte. Mais sur la route, patatras. Un camion les double, il perd son chargement et voilà le pare-brise d’Estérel qui vole en éclats. Plus de peur que de mal, mais impossible de continuer. Pendant que le garagiste répare la 4L, la famille est hébergée par Esther et Estelle, deux femmes charmantes qui tiennent la ferme « Les Genêts ». Tandis que Pierre se prend pour Cézanne et que Mado regarde le bébé pousser, les enfants aident à sortir les chèvres et découvrent les charmes de la campagne. Mais ils apprennent aussi les secrets de la vie… Sixième tome d’une série « feel good » qui nous embarque pour un voyage dans le temps, à la découverte du bonheur des vacances d’été en famille, des petites joies du quotidien et des plaisirs tout simples de la vie qui va.

Auteurs : Zidrou (Benoît Drousie) est né en 1962 à Bruxelles. D’abord instituteur, il se lance au début des années 1990 dans l’écriture de livres et de chansons pour enfants. En 1991, il rencontre le dessinateur Godi avec qui il crée L’Elève Ducobu. Sa carrière de scénariste de bande dessinée est lancée ! Il signe de nombreuses séries pour enfants et adolescents, des Crannibales à Tamara, de Scott Zombi à Sac à Puces, assure la reprise de La Ribambelle. Il est également l’auteur des plus réalistes, mais non moins sensibles, La Peau de l’ours, Lydie, Folies Bergères, La Mondaine, Les 3 Fruits. En 2015, Zidrou revient en force avec trois nouveaux albums : en août Le Bouffon avec Francis Porcel, en septembre, une nouvelle série familiale, Les Beaux Etés avec Jordi et en octobre, en duo avec P. Berthet, un polar dans les régions reculées de l’Australie, « Crime qui est le tien ». Pour 2016, l’auteur continue d’écrire les souvenirs de vacances de la famille Faldéraut dans « Les Beaux Étés » et proclame la fin de Venise dans « Marina ».

Jordi Lafebre est né en 1979 à Barcelone, où il étudie la bande dessinée et les beaux-arts avant d’effectuer ses premiers pas de dessinateur en 2001. Il est publié dans plusieurs magazines espagnols, notamment dans la revue pour la jeunesse Mister K, dans laquelle il signe El munda de judy (« le monde de Judy») en collaboration avec le scénariste Toni Front. Sa rencontre avec Zidrou est décisive: après quelques dessins dans l’hebdomadaire Spirou, il participe à un ouvrage collectif écrit par le scénariste de Ducobu, La vieille dame qui n’avait jamais joué au tennis et autres nouvelles qui font du bien, puis en 2010, il cosigne avec lui un album remarqué, Lydie. En 2014, toujours avec Zidrou, il sort La Mondaine, et continue sur sa lancée, en 2015, avec une nouvelle série Les Beaux Étés qui sortira en septembre. En 2016, le tome 2 des Beaux Étés sortira en juin 2016.

Mon avis : (lu en août 2021)
Quelle plaisir de retrouver la famille Faldérault ! Été 1970 et comme chaque année, au moment de partir en vacances, Pierre, le père de famille et dessinateur de BD, doit terminer un travail tandis que Mado, la mère, et les trois enfants, Julie, Nicole et Louis sont impatients de monter à bord de « Mam’zelle Estérel », la 4L familiale, pour quitter la Belgique en direction du sud, du soleil et de la Méditerranée.
Mais durant le voyage, la voiture se fait doubler par un camion qui perd une partie de son chargement et fait exploser le pare-brise de « Mam’zelle Estérel »… La famille doit stopper son voyage et elle est gentiment hébergée dans la ferme « Les Genêts » tenue par deux charmantes femmes : Esther et Estelle.
De nouvelles vacances imprévues et inoubliables où les enfants découvrent
la vie à la campagne avec les animaux, la naissance des bébés de la chèvre…
Une série de BD attachante pleine d’humour, de bonne humeur, de tolérance que je prends toujours plaisir à lire !

Extrait : (début de la BD)

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Petit Bac 2021
(8) Météo

Déjà lu dans la série  :

108883254 Les beaux étés – 1 – Cap au Sud !

111573241  Les beaux étés – 2 – La Calanque

117361825 Les Beaux Étés – tome 3 – Mam’zelle Estérel

les beaux étés Les Beaux Étés – tome 4 – Le repos des guerriers

91mGsfjHXDL Les Beaux Étés – tome 5 : La Fugue

Boza ! – Ulrich Cabrel & Étienne Longueville

boza Philippe Rey – février 2020 – 378 pages

Quatrième de couverture :
Le périple bouleversant d’un adolescent migrant à la conquête de sa liberté.
 » Tu veux savoir ce qui m’a conduit à prendre la route de l’exil à quinze ans ? D’accord, je vais tout te confier et tu vas être renversé. Tu es prévenu ! Mes mots seront durs, car la réalité est brutale. Mais je vais aussi te faire rire, je suis beau gosse et j’ai la tchatche. Je te demande une seule chose : ne me juge pas, ça n’a pas de sens d’appliquer ta morale à ma vie.  »
Né dans un bidonville de la banlieue de Douala au Cameroun, Petit Wat est un adolescent haut en couleurs qui fait les quatre cents coups avec ses copains. Mais, sans avenir chez lui, il prend la douloureuse décision de partir pour accomplir son rêve : faire un boza, passer en Europe.
Avec un sac à dos troué et une immense foi en lui-même, Petit Wat découvre de nombreux dangers. Abandonné par un passeur aux portes du Niger, il doit affronter ghettos et déserts. Arrivé au Maroc, il rejoint des centaines de jeunes déshérités qui s’organisent pour affronter le  » Monstre-à-Trois-Têtes  » : des barrières massives séparant l’Afrique de l’Europe. Pourront-ils vraiment passer de l’autre côté ?
Dans Boza !, Ulrich Cabrel et Étienne Longueville proposent un regard inédit sur les réalités migratoires. La verve des personnages et l’humour du narrateur contrastent avec les enfers qu’ils traversent, offrant à ce roman d’aventures une tonalité et un rythme captivants.

Auteurs : Ulrich Cabrel est un Camerounais de dix-huit ans. Ayant lui-même dû quitter son pays, seul, il a vécu de l’intérieur cette redoutable traversée.
Étienne Longueville est bénévole dans une association qui accueille et accompagne les jeunes réfugiés. Il a été l’un des hébergeurs solidaires d’Ulrich Cabrel lors de son arrivée en Bretagne.

Mon avis : (lu en septembre 2020)
J’ai découvert ce livre grâce à une vidéo Brut sur facebook .
C’est une histoire vraie qui se lit comme un roman d’aventure. A 15 ans, Ulrich alias, Petit Wat, vit avec sa famille dans un bidonville de la banlieue de Douala au Cameroun mais même s’il est le seul de chez à avoir eu le privilège de poursuivre l’école jusqu’au collège, ses parents ne peuvent plus payer ses études. Il décide donc de partir pour l’Europe avec comme rêve de voir la tour Eiffel, reprendre le lycée et passer son baccalauréat !
Poussé par ce rêve et l’envie de s’en sortir, partir semble facile… Mais Petit Wat va vite prendre conscience de la réalité de l’exil, il perd ses repères, se retrouve confronté à la violence et surtout au manque d’argent… Sa progression et sa vie est à la merci des passeurs et des marchands d’esclaves, il doit tout monnayer, sa nourriture, un lit, les véhicules pour avancer, la police pour traverser les frontières… Petit Wat est déterminé et malgré les obstacles, il continuera à avancer…
Avec un langage coloré, et son vocabulaire d’argot local, Petit Wat nous raconte les péripéties de son voyage à travers l’Afrique : Niger, Nigeria, Algérie, Maroc, enclave espagnole de Melilla puis l’Europe : Espagne puis la France. Avec toute sa vérité, sa sincérité et son humour pour mieux supporter toutes les épreuves qu’il a traversé durant 15 mois. Ulrich raconte également comment il a été accueilli en France, les premières nuits dehors puis l’accueil dans plusieurs familles bretonnes
et sa rencontre avec Étienne Longueville.
On ne peut être que touché et admiratif devant le récit de cet adolescent tchatcheur et déterminé. L’écouter et le voir dans les deux vidéos est un plus !

Extrait : (début du livre)
Tu veux savoir pourquoi je suis parti ? Comprendre ce qui m’a conduit à quitter mon pays et prendre la route de l’exil à quinze ans ? Mieux connaître le jeune que tu accueilles chez toi, histoire de te rassurer ?
D’accord, je te raconte ; mais crois-moi, je ne fais jamais les choses à moitié. Je vais tout te confier et tu vas être renversé. Tu es prévenu ! N’oublie jamais que ce ne sont pas mes mots qui sont durs, c’est la réalité qui est brutale. Promis, je vais aussi te faire rire, je suis beau gosse et j’ai la tchatche. Je te demande une seule chose : ne me juge pas, ça n’a pas de sens d’appliquer ta morale à ma vie. Déjà, arrête de me parler de choix, je n’ai rien décidé, il n’y avait pas d’alternative. Toi-même, peux-tu affirmer avec certitude que tu aurais agi différemment si tu avais été à ma place ? Une fois que je t’aurai tout dit, tu me répondras.
D’abord, tu dois comprendre d’où je viens. Je te présente Bonaloka, un des bidonvilles les plus paumés, crades et dangereux d’Afrique, à quelques kilomètres du centre de Douala au Cameroun. Près de dix mille familles sans le sou y vivent, entassées dans des vieilles baraques dont les toits s’arrachent à la première pluie. Les maisons mal emboîtées tombent les unes sur les autres. Tout le monde s’épie et se contrôle. Les gens vivent à dix dans deux pièces. Le son des bars et des soûlards pénètre à travers les planches dans chaque taudis. Les « sanitaires » sont dehors, et on va puiser l’eau tous les matins au puits, à la force des bras. Bienvenue chez moi.
Ici, tu trouves de tout : des drogués, des paumés, des accros au jeu, des dealers, des filles de joie, des bandes organisées ou des passeurs. Le quartier est contrôlé par les « Russes », des petites frappes armées de couteaux, qui agressent la population en pleine rue et en plein jour, sans pitié ni scrupule. La police est réfugiée dans son commissariat. Si tu veux porter plainte, tu devras payer pour qu’on prenne ta déposition, et prier pour qu’on ne te livre pas aux Russes.
Mon pote, un conseil : ne t’aventure jamais seul dans ce labyrinthe, tu te retrouverais à poil en quelques secondes.

Ceux qui construisent des ponts – Alfonso Zapico

51rjF1HSmGL Futuropolis – avril 2019 – 200 pages

Quatrième de couverture :
En mai 2018, l’organisation armée indépendantiste basque ETA (pour Euskadi Ta Askatasuna) annonçait sa dissolution. Alfonso Zapico a proposé à deux personnalités politiques et culturelles basques, qui furent dans des camps opposés, de se rencontrer pour parler des sources de l’histoire et pour envisager l’avenir, ensemble… Publié au printemps dernier en Espagne, Ceux qui construisent des ponts a connu un excellent accueil médiatique et politique, réunissant des salles entières pour débattre de ce livre. C’est un véritable document de travail sur les luttes d’indépendances régionales et les enjeux humains qu’elles véhiculent.

Auteur : Alfonso Zapico est né à Blimea (Asturies) en 1981 et il habite à Angoulême.

Mon avis : (lu en janvier 2020)
Durant mon enfance et mon adolescence, je passais tous les ans des vacances chez mes grands-parents à proximité de Bayonne et j’entendais parler d’ETA
(Euskadi Ta Askatasuna) et du mouvement indépendantiste basque français Iparretarrak et leurs attentats. En découvrant par hasard cette BD à la Bibliothèque, je me suis dit que j’allais en apprendre un peu plus sur les aspirations de ces combattants.
Après l’annonce de la dissolution de l’armée indépendantiste basque espagnol ETA  en 2018, Alfonso Zapico a proposé à deux personnalités politiques et culturelles, venant des camps opposés, de se rencontrer. Ils sont basques, et tous deux, fiers de l’être. L’un est l’ancien député socialiste espagnol Eduardo Madina, victime d’un attentat à la voiture piégée de l’ETA où il perdit la moitié d’une jambe et l’autre l’artiste punk Fermin Muguruza, indépendantiste et internationaliste. Alfonso Zapico va être le témoin de cette rencontre et dessinera ces instants dans son carnet de croquis.
Il revient sur la vie depuis leur enfance de chacun des protagonistes et en profite pour évoquer l’histoire du Pays Basque et la violence associée… Tous les trois rendent hommage à ceux qui ont lutté contre la violence des armes et en faveur de la paix.
Une BD très documentée, extrêmement précise et détaillée, presque trop une lectrice néophyte comme moi… j’avoue avoir lu en diagonale la deuxième moitié de l’ouvrage  étant un peu perdue et devant rendre sans tarder la BD à la Bibliothèque…
Une BD pour mieux comprendre le Pays Basque et les Basques et une ode à la tolérance.

Extrait : (début de la BD)

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Petit bac 2020a(2) Son
En musique, un PONT désigne une transition entre un couplet et un refrain

L’extraordinaire voyage du fakir qui etait resté coincé dans une armoire Ikéa – Zidrou, Falzar, KyungEun

d’après le roman de Romain Puertolas

51biYcblr1L Jungle – octobre 2017 – 48 pages

Quatrième de couverture :
Une aventure rocambolesque et hilarante aux quatre coins de l’Europe et dans la Libye post-Kadhafiste.
Une histoire d’amour plus pétillante que le champagne, un éclat de rire à chaque page mais aussi le reflet d’une terrible réalité, le combat que mènent chaque jour les clandestins, ultimes aventuriers de notre siècle, sur le chemin des pays libres.
Les tribulations d’un fakir devenu culte.

Auteurs : Zidrou (Benoît Drousie) est né en 1962 à Bruxelles. D’abord instituteur, il se lance au début des années 1990 dans l’écriture de livres et de chansons pour enfants. En 1991, il rencontre le dessinateur Godi avec qui il crée L’Elève Ducobu. Sa carrière de scénariste de bande dessinée est lancée ! Il signe de nombreuses séries pour enfants et adolescents, des Crannibales à Tamara, de Scott Zombi à Sac à Puces, assure la reprise de La Ribambelle. Il est également l’auteur des plus réalistes, mais non moins sensibles, La Peau de l’ours, Lydie, Folies Bergères, La Mondaine, Les 3 Fruits. En 2015, Zidrou revient en force avec trois nouveaux albums : en août Le Bouffon avec Francis Porcel, en septembre, une nouvelle série familiale, Les Beaux Etés avec Jordi et en octobre, en duo avec P. Berthet, un polar dans les régions reculées de l’Australie, « Crime qui est le tien ». Pour 2016, l’auteur continue d’écrire les souvenirs de vacances de la famille Faldéraut dans « Les Beaux Étés » et proclame la fin de Venise dans « Marina ».
Kyung Eun Park
est un auteur coréen de bandes dessinées. Après des études universitaires d’arts plastiques, il travaille un temps comme animateur dans un studio de dessin animé. Il décide ensuite de venir en France pour suivre la formation d’illustrateur à Lyon, qu’il complète par un cursus aux Arts déco de Strasbourg.
Falzar
est scénariste coloriste. Né 15 avril 1961 à Mons, François d’Hont, pseudonyme Falzar a une double formation d’instituteur et de criminologue, mais il exerce deux professions assez éloignées de cette base. Il est à la fois animateur dans le cadre d’un hôpital psychiatrique et scénariste de bandes dessinées humoristiques. 

Mon avis : (lu en mai 2019)
Je n’ai pas lu le livre original de Romain Puertolas avant d’emprunter cette BD à la Bibliothèque mais je connaissais déjà le début de l’histoire… Le héros Ajatashatru Lavash Patel ou Aja est un fakir un peu escroc et très débrouillard qui vient d’arriver à Paris pour y acheter un lit à clous repéré en soldes sur le catalogue Ikea. Malheureusement, le produit n’est plus en stock et Aja va devoir revenir le lendemain. N’ayant nulle part où dormir, il décide de se cacher dans le magasin pour y passer la nuit. Il s’enferme dans une armoire mais celle-ci fait partie d’un lot à déstocker et Aja se retrouve, malgré lui, en route vers l’Angleterre… C’est le début d’une aventure rocambolesque à travers l’Europe et au-delà… le fakir va découvrir le quotidien des migrants, renvoyés de frontières en frontières. Il sera poursuivi par les polices des frontières mais aussi par le taxi qu’il a entourloupé lors de son arrivée à Paris…
Une lecture sympathique mais l’intrigue pas toujours facile à suivre, cette adaptation ne m’a pas spécialement donnée envie de lire le roman.

Extrait : (début de la BD)

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petit bac 2019(5) Objet

Les promeneurs sous la lune – Zidrou et Mai Erguza

41SjyhIA71L Rue de Sèvres – mars 2015 – 72 pages

Quatrième de couverture :
Napoléon Carvallo même une vie tranquille dans une petite ville catalane jusqu’à ce qu’une nuit il se réveille dans le lit de Linh, une inconnue du quartier, sans avoir aucune idée de comment il est arrivé là. Les choses deviennent de plus en plus étrange lorsque cette aventure se répète plusieurs nuits de suite ! Linh accepte de ne pas porter plainte à condition que Napoléon consulte un spécialiste du sommeil… nos héros ne sont pas au bout de leurs surprises : serait-il possible que toute la ville soit prise d’une étrange épidémie de somnambulisme ?

Auteurs : Zidrou (Benoît Drousie) est né en 1962 à Bruxelles. D’abord instituteur, il se lance au début des années 1990 dans l’écriture de livres et de chansons pour enfants. En 1991, il rencontre le dessinateur Godi avec qui il crée L’Elève Ducobu. Sa carrière de scénariste de bande dessinée est lancée ! Il signe de nombreuses séries pour enfants et adolescents, des Crannibales à Tamara, de Scott Zombi à Sac à Puces, assure la reprise de La Ribambelle. Il est également l’auteur des plus réalistes, mais non moins sensibles, La Peau de l’ours, Lydie, Folies Bergères, La Mondaine, Les 3 Fruits. En 2015, Zidrou revient en force avec trois nouveaux albums : en août Le Bouffon avec Francis Porcel, en septembre, une nouvelle série familiale, Les Beaux Etés avec Jordi et en octobre, en duo avec P. Berthet, un polar dans les régions reculées de l’Australie, « Crime qui est le tien ». Pour 2016, l’auteur continue d’écrire les souvenirs de vacances de la famille Faldéraut dans « Les Beaux Étés » et proclame la fin de Venise dans « Marina ».
Mai Egurza est une jeune illustratrice née à Irun, dans le Pays Basque. Elle étudie l’art et le design en France et en Espagne. Par la suite, elle travaille en tant que coloriste et réalise aussi des illustrations pour des livres jeunesse et pour la presse. Les Promeneurs sous la lune est son premier album de bande dessinée.

Mon avis : (lu en mars 2019)
J’ai emprunté cette BD à la Bibliothèque car l’auteur du scénario était Zidrou. Mais j’ai été déçu par le résultat… Le scénario est assez léger et surtout décalé et je suis restée sur ma fin. Il est question de somnambulisme.
Napoléon Carvallo se réveille depuis plusieurs nuits dans le lit de Linh, une femme qu’il ne connaît pas. Même si Linh ferme chaque nuit consciencieusement sa fenêtre et sa porte à clef, c’est toujours le même scénario… Napoléon doit consulter un spécialiste du sommeil. Mais bientôt, il s’aperçoit qu’il n’est pas le seul à se promener sous la lune.
C’est léger, poétique, avec des touches d’humour, mais cela manque d’explications, de conclusion…

Extrait :

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Millénium saga – tome 3 – La fille qui ne lâchait jamais prise – Sylvain Runberg, Stieg Larsson et Ortega

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Quatrième de couverture :
Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander ont remonté la piste des kidnappeurs de Plague, Trinity et Bob the Dog. De leur surnom « Sparta », ces extrémistes patriotiques pro-Blancs ont pour intention de pirater les données du gouvernement suédois en s’infiltrant dans les serveurs des services secrets. Et si les trois hackeurs ne coopèrent pas, c’est la mort qui les attend. Les indices mènent le journaliste de « Millénium » et sa complice droit vers Mark Borrow, écrivain d’un best-seller vantant la supériorité masculine et homme politique associé aux mouvements radicaux d’extrême-droite. Alors que celui-ci dirige un séminaire de coaching, le duo le prend en otage afin de savoir où ses collègues séquestrent les pirates informatiques. Et quand la situation dégénère en fusillade ouverte, Lisbeth et Mikael n’imaginent pas qu’ils seront soutenus par une ancienne connaissance…

Auteurs : Stieg Larsson, né en 1954, journaliste auquel on doit des essais sur l’économie et des reportages en Afrique, était le rédacteur en chef d’Expo, revue suédoise observatoire des manifestations ordinaires du fascisme. Il est décédé brutalement, en 2004, d’une crise cardiaque, juste après avoir remis à son éditeur les trois tomes de la trilogie Millénium.
Né en 1971 à Tournai d’une mère Belge et d’un père Français, ayant grandi dans le sud de la France, c’est en compagnie des Astérix, Batman et autres Spirou que Sylvain Runberg étanche sa soif de bulles, le tout entrecoupé de récits historiques et de romans divers, manière de titiller son imaginaire en devenir. Il passe son bac d’Arts Plastiques dans le Vaucluse avant d’obtenir une Maîtrise d’Histoire contemporaine à la faculté d’Aix en Provence, années étudiantes ponctuées de nombreux voyages en Europe et d’organisation de soirées musicales, du rock indépendant à la musique électronique. Sylvain Runberg évolue ensuite plusieurs années en librairie avant de rejoindre le monde de l’édition. Il déménage alors à Paris pour rejoindre les Humanoïdes Associés. Mais un fâcheux accident l’immobilise plusieurs mois durant l’année 2001. Il s’essaye alors à l’écriture durant sa convalescence et s’aperçoit que ça lui plait plus que de raison et décide de continuer. En 2004, Sylvain sort son premier album, « Astrid » avec Karim Friha. Suivent ensuite des projets aux univers variés : les « Colocataires » avec Christopher, série inspirée par ses années étudiantes aixoises, « Hammerfall », avec Boris Talijancic, saga médiévale fantastique ayant pour cadre la Scandinavie du VIIIe siècle et la série de science fiction « Orbital », réalisée avec Serge Pellé. 

Belén Ortega (1986) est diplômée des Beaux-Arts de l’université de Grenade (Espagne) et a poursuivi sa formation à l’université d’Osaka (Japon) durant plus d’un an. Son premier travail professionnel, « Himawari », publié en 2011, a reçu le prix du meilleur manga espagnol par Ficomic Barcelona. En 2010, Expomanga Madrid lui décerne le prix de la meilleure illustratrice espagnole. Sa première bande dessinée, « Pajaro Indiano », est publiée en 2015 et sera aussi exportée en Italie par le magazine BD « Lanciostory ». La même année, Ominiky Ediciones compile l’ensemble de son travail dans un artbook. En 2016, Norma Editorial publie « Marc Márquez, la historia de un sueño », sa biographie du double vainqueur du Championnat du monde de MotoGP. Actuellement, Belén Ortega collabore avec Sylvain Runberg sur une nouvelle série issue de l’univers de « Millénium » de Stieg Larsson pour les Éditions Dupuis : « Millénium Saga ». En parallèle, elle est illustratrice freelance. Elle réalise des couvertures de livres, travaille à divers projets indépendants et crée des personnages pour des jeux vidéo ainsi que pour de courts métrages animés. Elle est également professeur de manga à temps partiel.

Mon avis : (lu en décembre 2018)
C’est le dénouement de cette série « Saga », une aventure inédite de Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander, tout à fait dans l’esprit de Stieg Larsson. Un thriller politique sombre où il est question de sujets d’actuels comme l’espionnage numérique, les lanceurs d’alerte, la montée des courants nationalistes et identitaires, le terrorisme… Sans oublier les thèmes chers à l’auteur comme l’indépendance de la presse et la lutte pour la liberté et l’égalité des citoyens. Une intrigue haletante et bien ficelée qui s’achève avec sa dose de tension et de scènes de poursuite…

Extrait : (cliquer sur les planches pour les agrandir)

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Déjà lu dans la même série :

88596558_p Millenium – tome 1 106030485 Millenium – tome 2

millenium3 Millenium – tome 3  millenium4 Millenium – tome 4

millenium_5_1_75 Millenium – tome 5 107056902 Millenium – tome 6

114103759 Millénium saga – tome 1 81Vot04XJLL Millénium saga – tome 2

petit bac 2019(1) Lecture

En avant, route ! – Alix de Saint-André

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Gallimard – avril 2010 – 307 pages

Folio – juin 2011 – 351 pages

Écoute et Lire – juin 2015 – 7h25 – Lu par l’auteur

Quatrième de couverture :
Pèlerine multirécidiviste, peu douée pour la marche et accrochée à ses cigarettes, Alix de Saint-André a pris trois fois la route de Compostelle. D’abord, depuis Saint-Jean-Pied-de-Port, sur le « chemin français », où s’envolèrent ses idées de méditation solitaire dans des refuges surpeuplés ; puis, de La Corogne jusqu’à Finisterre, sur le « chemin anglais » ; et enfin depuis les bords de Loire, pour accomplir ce que les Espagnols appellent « le vrai chemin », celui qu’on doit faire en partant de chez soi…
De paysages sublimes en banlieues pittoresques, elle a rejoint ce peuple de marcheurs de tous pays, réunis moins par la foi que par les ampoules aux pieds, qui se retrouvent pour vivre à quatre kilomètres-heure une aventure humaine sur laquelle elle porte un regard à la fois affectueux et espiègle.

Auteur : Née en 1957 à Neuilly sur Seine, fille de l’écuyer en chef du Cadre Noir, Alix grandit dans la région de Saumur avant de devenir grand reporter et journaliste, travaillant pour le magazine ELLE. En 1994, elle publie son seul polar, le farfelu L’ange et le réservoir à liquide à freins et poursuit dans le domaine de l’angéologie avec son livre Archives des anges (1998) dans lequel elle enquête sur l’existence de ces créatures aériennes aussi bien dans la Bible, le Talmud que le Coran. De Saint André revient à la fiction avec Papa est au panthéon (2001), avant de publier Ma Nanie (2003), Prix Terre de France, où Alix, dans un monologue affectueux adressé à cette femme, revisite son enfance et sa relation privilégiée avec cette Nanie, décédée en 2001. En 2007, paraît Il n’y a pas de grandes personnes, livre entièrement consacré à sa passion pour André Malraux et où elle nous raconte sa rencontre avec la fille de ce dernier, Florence Malraux.

Mon avis : (écouté en janvier 2019)
J’avais gardé un très bon souvenir de la lecture de ce livre en version papier et cette relecture audio a été un vrai plaisir. Le récit est drôle et très fort, et Alix de Saint-André nous racontant, elle-même, ses trois Chemins vers Saint-Jacques de Compostelle, est un vrai bonheur.
Son premier Chemin a commencé à Saint-Jean-Pied-de-Port, sans aucune préparation et avec beaucoup d’à priori, elle découvre les Pyrénées où le « paysage n’arrête pas de monter et de descendre. » Les fins d’étapes sont difficiles « Les derniers kilomètres sont interminables. » et elle fera ses premières rencontres. Pour son deuxième voyage, Alix emprunte le « Chemin anglais » en Catalogne lors d’une année sainte. Enfin le troisième voyage est le plus vrai, Alix commence son Chemin de Compostelle à la porte de sa maison d’enfance en bord de Loire.
Dans un récit haut en couleur et avec beaucoup d’humour, Alix nous raconte le Chemin de Compostelle avec ses traditions, son folklore, elle décrit ses compagnons et compagnes de pèlerinage, les paysages qu’elle croise, ses bobos, ses étapes… Elle nous donne également les petits trucs des pèlerins pour charger et porter son sac, pour soigner ses pieds…
Il se dégage de ce livre un vrai sentiment d’humanité et de partage, la marche transforme aussi le rapport au temps « J’étais sûre de n’avoir marché que pour cela, pour cette surprise qui nous attendait, après tant et tant de terres traversées, pour ces joyeuses retrouvailles, ce souffle, cette libération, cette respiration, ce vrai bonheur »

Extrait : (début du livre)

Bécassine chez les pèlerins

Le 14 juillet 2003, ma cousine Cricri et moi-même étions dans le très typique village de Saint-Jean-Pied-de-Port, au Pays basque, attablées devant une nappe à carreaux rouges et blancs typique, en train d’avaler du fromage et du jambon typiques avec un coup de rouge typique aussi, en fin d’après-midi, sous la menace d’un orage de montagne, bien noir mais presque tiède. J’étais au pied du mur. D’un grand mur appelé : Pyrénées. Cricri connaissait très bien le chemin de Compostelle ; elle avait fait beaucoup de reportages dessus. Moi, je ne connaissais même pas l’itinéraire. Je fumais trois paquets de cigarettes par jour depuis vingt-cinq ans, et, selon l’expression de Florence, j’entrais dans les restaurants avec ma voiture. Je n’avais rien préparé. Aucun entraînement. Ni sportif ni géographique. Aucune inquiétude non plus : le chemin était fléché et il y avait plein de monde. Je n’aurais qu’à suivre les autres. À mon rythme. Ce n’était pas bien compliqué. Fatigant, peut-être ; dur, mais pas difficile. Cricri m’offrit un couteau ; je lui rendis une pièce de monnaie (pour ne pas couper l’amitié), et elle partit. J’achetai un bâton ferré – appelé un bourdon. Il fallait qu’il soit léger, m’avait-elle dit. Celui-ci était léger, l’air, droit, avec une courroie de cuir. En haut, un edelweiss pyrogravé couronné de l’inscription « Pays Basque » faisait plus touriste que pèlerin, pas très professionnel. Mais le vendeur m’assura que ça irait.

PREMIER JOUR

Tout de suite, ça grimpe. Il est plus tôt que tôt, l’air est chaud et humide comme à Bombay pendant la mousson, et ça monte. Sur une route asphaltée, pour voitures automobiles, dure sous les pieds ! Grise et moche. On peut juste espérer que la campagne est belle. Dès qu’on sera dégagés du gros nuage qui nous enveloppe, on verra. Pour le moment, bain de vapeur. J’ai suivi les autres, comme prévu. Je me suis levée en pleine nuit, pour faire mon sac à tâtons au dortoir. On sonne le réveil à six heures dans les refuges, mais tout le monde se lève avant l’aube. Pourquoi ? Mystère. D’ores et déjà je sais une chose : dans le noir, j’ai perdu mes sandales en caoutchouc, genre surf des mers, pour mettre le soir. Je sais aussi une autre chose : je ne ferai pas demi-tour pour les récupérer !

Je marche derrière un jeune couple de fiancés catholiques. Des vrais. Au-delà de l’imaginable. Courts sur pattes musclées sous les shorts en coton. Très scouts des années cinquante. Ils sont venus à pied de Bordeaux. Il doit y avoir une réserve là-bas. Gentils, polis, souriants : je hais les catholiques, surtout le matin. Ils me vouvoient et ne savent pas encore quand ils vont se marier. Pour le moment, la situation leur convient : un long voyage de non-noces dans des lits superposés ! Devant marche un curé rouquin. Je l’ai vu au petit déjeuner. En clergyman avec un col romain, le tout synthétique et bien luisant, armé d’un bourdon d’antiquaire, énorme, sculpté, digne des Compagnons du Tour de France sous le second Empire. Une semaine par an, il quitte sa paroisse de banlieue pour le chemin de Saint- Jacques. Respirer, dit-il. Suer, c’est sûr. Il a les joues rose bonbon. Le nuage s’évapore, et des vaches apparaissent. Bien rectangulaires, avec de beaux yeux sombres et mélancoliques sous leurs longs cils. Un peintre m’a expliqué un jour pourquoi les juments avaient l’œil si joyeux, alors que celui des vaches était si triste : pas des choses à raconter à des fiancés catholiques.

Très vite, ça fait mal. Dans les jambes, les épaules et le dos. Ça grimpe et ça fait mal. Je n’y arriverai pas seule. N’ayant aucune forme physique, je dois m’en remettre aux seules forces de l’Esprit. Comme au Moyen Âge. Je pique mon bâton dans le sol à coups d’Ave Maria, comme des mantras. Une pour papa, une pour maman, une cuiller de prières, une dizaine par personne, et en avant ! Ça passe ou ça casse. À la grâce de Dieu ! Comme on dit. Mais pour de vrai. En trois dimensions. Mine de rien, ça rythme, ça concentre. Ça aide. Ça marche. J’ai l’impression de traîner toute une tribu derrière moi, des vivants et des morts, leurs visages épinglés sur une longue cape flottant aux bretelles de mon sac à dos. Un monde fou.

 

Summits of my life – Kilian Jornet

Lu en partenariat avec Masse Critique Babelio

9782081425811_1_75 Arthaud – octobre 2018 – 208 pages

traduit du Castillan par Bruno Hurtado

Quatrième de couverture :
Kilian Jornet, légende de l’ultra-trail, sky runner à l’assaut des sommets et du ciel, a toujours considéré ses incroyables records comme autant d’étapes dans une quête personnelle d’accomplissement sportif et spirituel.
Mont Blanc, Cervin, Elbrouz, Denali, Aconcagua, Everest…, ces sommets parmi les plus hauts du monde ont inspiré Kilian depuis son enfance. Avec l’épopée Summits of my life, celui qu’on surnomme l’ultra terrestre a transformé ses rêves en autant d’ascensions et d’exploits inédits.
Ce tour de force sportif est pour lui l’occasion de défendre deux valeurs essentielles : l’amitié et l’écologie, en s’engageant au plus près de la nature sans assistance et sans laisser la moindre trace derrière soi. Une philosophie puriste et minimaliste à l’origine de l’immense popularité de ce champion hors normes.

Auteur : Kilian Jornet, né en 1987, est un sportif professionnel espagnol, spécialiste de ski alpinisme, d’ultra-trail et de course en montagne.
Il est l’auteur de Courir ou mourir (Arthaud, 2015) et La Frontière invisible (Arthaud, 2017).

Mon avis : (lu en décembre 2018)
J’ai choisi de recevoir ce livre en pensant à mon mari qui depuis quelques années c’est mis à courir… Il n’est pas comparable à Kilian Jornet dans ses exploits, mais plutôt dans le côté de prendre du plaisir à courir dans la nature, en forêt, sur les sentiers des douaniers et plus rarement en montagne.
Dès que j’ai eu ce beau livre entre les mains, juste en le feuilletant, j’ai été émerveillée par les nombreuses superbes photos.
Kilian Jornet est LE fameux coureur de l’extrême. Après avoir gagné de nombreuses compétitions de ski de montagne, à 17 ans il se lance dans les compétitions de course à pied en montagne et à 25 ans il a remporté toutes les courses auxquelles il avait rêvé de participer.
Il lui fallait donc un nouveau projet pour avoir la motivation de s’entraîner et de courir. En 2011, Kilian choisit huit sommets pour le défi sportif qu’ils représentaient, pour leur histoire ou leur beauté et pour leurs difficultés. Le but étant de battre le record de l’ascension mais en suivant une charte de valeurs.
Il avait envie d’une aventure non seulement sportive mais humaine où la nature reste maître…
Il a choisi les objectifs suivants : Traversée du Mont Blanc, le Mont Blanc (4808 m), Innominata (une arrête italienne du Mont-Blanc), Cervin (4478 m, Suisse, Italie), Elbrouz (5642 m, Russie), Denali (6186 m, Alaska), Aconcagua (6962 m, Argentine) et bien sûr l’Everest (8848 m, Népal)
Il a fallu accepter des échecs, la nature est plus forte que l’homme. Ainsi, pour l’Everest, Kilian s’y ait repris à plusieurs fois. Le premier voyage devait avoir lieu quelques jours après le séisme du Népal du 25 avril 2015, il annule son ascension mais part quand même au Népal pour tenter de se rendre dans la vallée du Langtang, coupée du monde depuis le séisme, pour porter secours aux populations. Kilian y était déjà venu une vingtaine de fois depuis qu’il escalade les montagnes. Il réussira l’ascension de l’Everest en 2017.
J’ai trouvé ce livre non seulement très beau, mais également très intéressant.
Bien au chaud à la maison, lire ces récits d’ascension est passionnant et cela nous fait voyager sans danger vers l’extrême !

Extrait :

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Mont-Blanc

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Les Beaux Étés – tome 5 : La Fugue – Zidrou et Jordi Lafebre

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Dargaud – novembre 2018 – 56 pages

Quatrième de couverture :
La fin de l’année 1979 approche doucement. Les Faldérault ne peuvent pas dire qu’ils en gardent un bon souvenir : Madeleine déteste aussi bien son travail de vendeuse de chaussures que la femme qui l’a engagée, cette pingre de Delmotte, et Garin a proposé à Pierre de reprendre la série « Zagor », celle-là même que Pierre ne peut décidément plus voir en peinture ! Bref, il est vraiment temps que l’année se termine ! Pour se changer les idées, les Faldérault décident de fêter Noël au soleil ! Néanmoins, toute la petite famille ne sera pas de la partie puisque Julie-Jolie reste à la maison pour préparer ses examens. Ce n’est pas non plus du goût de Louis qui avait prévu d’assister au concert de Pink Floyd à Londres et dont les plans sont bouleversés à la dernière seconde. Les voilà donc partis pour des vacances qui s’annoncent mouvementées… surtout lorsque Louis décide de fuguer en cours de route…

Auteurs : Zidrou (Benoît Drousie) est né en 1962 à Bruxelles. D’abord instituteur, il se lance au début des années 1990 dans l’écriture de livres et de chansons pour enfants. En 1991, il rencontre le dessinateur Godi avec qui il crée L’Elève Ducobu. Sa carrière de scénariste de bande dessinée est lancée ! Il signe de nombreuses séries pour enfants et adolescents, des Crannibales à Tamara, de Scott Zombi à Sac à Puces, assure la reprise de La Ribambelle. Il est également l’auteur des plus réalistes, mais non moins sensibles, La Peau de l’ours, Lydie, Folies Bergères, La Mondaine, Les 3 Fruits. En 2015, Zidrou revient en force avec trois nouveaux albums : en août Le Bouffon avec Francis Porcel, en septembre, une nouvelle série familiale, Les Beaux Etés avec Jordi et en octobre, en duo avec P. Berthet, un polar dans les régions reculées de l’Australie, « Crime qui est le tien ». Pour 2016, l’auteur continue d’écrire les souvenirs de vacances de la famille Faldéraut dans « Les Beaux Étés » et proclame la fin de Venise dans « Marina ».

Jordi Lafebre est né en 1979 à Barcelone, où il étudie la bande dessinée et les beaux-arts avant d’effectuer ses premiers pas de dessinateur en 2001. Il est publié dans plusieurs magazines espagnols, notamment dans la revue pour la jeunesse Mister K, dans laquelle il signe El munda de judy (« le monde de Judy») en collaboration avec le scénariste Toni Front. Sa rencontre avec Zidrou est décisive: après quelques dessins dans l’hebdomadaire Spirou, il participe à un ouvrage collectif écrit par le scénariste de Ducobu, La vieille dame qui n’avait jamais joué au tennis et autres nouvelles qui font du bien, puis en 2010, il cosigne avec lui un album remarqué, Lydie. En 2014, toujours avec Zidrou, il sort La Mondaine, et continue sur sa lancée, en 2015, avec une nouvelle série Les Beaux Étés qui sortira en septembre. En 2016, le tome 2 des Beaux Étés sortira en juin 2016.

Mon avis : (lu en décembre 2018)
Quelle plaisir de retrouver la famille Faldérault plus tôt que d’habitude ! Nous sommes en 1979 et en cette fin d’année où rien ne va plus côté travail, Pierre est pressenti pour reprendre la série « Zagor », Madeleine déteste son travail de vendeuse de chaussures, et comme l’été dernier leurs vacances en Bretagne se sont déroulées sous la pluie, c’est décidé, la famille part en vacances dans le sud de la France. Pour Louis, c’est la catastrophe, il avait tout prévu pour aller au concert de Pink Floyd à Londres…
Une lecture légère, divertissante, familiale sans oublier l’esprit de Noël, qui nous permet de remonter le temps en compagnie des Pink Floyd. J’adore cette série !

Extrait : (début de la BD)

p3  45

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Déjà lu dans la série  :

108883254 Les beaux étés – 1 – Cap au Sud !

111573241  Les beaux étés – 2 – La Calanque

117361825 Les Beaux Étés – tome 3 – Mam’zelle Estérel

les beaux étés Les Beaux Étés – tome 4 – Le repos des guerriers

La maison – Paco Roca

maison-555x406 Delcourt – mai 2016 – 128 pages

Quatrième de couverture :
Un an après le décès de leur père, deux frères et leur soeur reviennent dans la maison de leur enfance pour en organiser la vente. Mais chacune des vieilleries qu’ils jettent réveille une part enfouie de leur mémoire. La crainte que les souvenirs de cette vie passée au côté de leur père s’évanouissent au fur et à mesure que la poubelle se remplit les engage dans un échange empreint de nostalgie.

Auteur : Paco Roca fait partie de cette nouvelle génération d’auteurs espagnols qui, au travers de romans graphiques emprunts d’intimisme, flirte avec les thèmes de société et s’insère avec talent dans la bande dessinée européenne moderne. 
Après avoir publié régulièrement dans la célèbre revue espagnole El Vibora, il est l’auteur d’un récit sur la fuite d’un soldat lors des derniers jours de la guerre civile en Espagne (« Le Phare », « Six pieds sous terre »), et d’un ouvrage remarqué sur une vie fantasmée de Savador Dali, « Le Jeu lugubre ». Avec « Rides » qui a obtenu le Prix national de la bande dessinée en 2008, il aborde le délicat sujet de la dégénérescence sénile et celui de la maladie d’Alzheimer. 

Mon avis : (lu en décembre 2017)
Un jour, le vieux Antonio a quitté sa maison. Il n’est jamais revenu car il est mort. Une année est passée. Et ses enfants sont revenus l’un après l’autre dans la maison, pour la vider, la rafraîchir afin de la mettre en vente. C’était non seulement la maison de leur père mais surtout la maison de vacances de leur enfance. Tout est emprunt de nostalgie, les souvenirs se bousculent, José, Vicente et Carla ont chacun les leurs. Remettre de l’ordre dans cette maison est l’occasion pour la fratrie de se retrouver.
Voilà un récit touchant qui parle à tous ceux qui gardent la mémoire de leur enfance, à ceux qui n’ont pas toujours su dire à leurs proches qu’il les aimait, à ceux qui ont un lieu particulier qui rassemble des familles, des amis…
Une belle découverte.

Extrait : 

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