Ma voisine est indonésienne – Emmanuel Lemaire

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est 71ocrtpkql.jpg Delcourt – janvier 2021 – 128 pages

Quatrième de couverture :
La semaine, madame Hibou est traductrice freelance. Mais le week-end, c’est une aventurière. Venue de sa Papouasie natale, elle prend le train chaque samedi pour visiter l’Hexagone. Charleville-Mézières, Dijon, Niort… Qu’est-ce qui motive cette drôle de voisine et quelle est son histoire ? Emmanuel Lemaire mène l’enquête pour nous livrer un portrait touchant et sensible.

Auteur : Emmanuel Lemaire vit à Rouen, où il est bibliothécaire le jour et dessinateur la nuit. Il a écrit un premier album autobiographique, Rotterdam, une ville au fil de l’eau ainsi que des œuvres consacrées à la Normandie et Si j’avais rencontré les Frères Lumières.

Mon avis : (lu en mars 2021)
L’auteur et narrateur de cette histoire est également le véritable voisin d’une touriste très originale… Madame Hibou (surnom donnée par l’auteur en référence au mot indonésien « IBU » se traduisant par Madame ) est indonésienne, elle est traductrice et vit en France depuis plusieurs années. Elle passe ses week-ends à visiter la France en train et parfois en  bus. L’Indonésie étant composée d’une multitude d’îles, le chemin de fer n’existe que sur les îles de Java et Sumatra. Aussi, pour Madame Hibou, voyager en train c’est typiquement  français. Au cours de courtes rencontres l’auteur et sa voisine indonésienne échangent autour de l’Indonésie et des villes de France visitées : Charleville-Mézières, Dijon, Dieppe, Grenoble, Niort, Châteauroux, Granville, Lyon…
Les échanges comme le personnage de Madame Hibou sont savoureux, exotiques, parfois surréalistes et plein d’humour… Un voyage avec un regard différent sur notre beau pays et également un aperçu sur l’Indonésie.
J’ai beaucoup aimé cette bande dessinée !

Extrait :

 

 

Petit Bac 2021(3) Adjectif

Le jour où elle a pris son envol – Marko et Béka

71erZVudAIL Bamboo éditions – août 2017  – 70 pages

Quatrième de couverture :
Depuis sa rencontre avec Antoine, le sage-épicier, Clémentine a changé pas mal de choses dans sa vie. Mais elle n’a toujours pas trouve ce qu’elle cherchait : le bonheur et l’apaisement. Quand elle retourne à l’épicerie, Clémentine fait la connaissance de Simon, un physicien apiculteur ami d’Antoine. Grâce à lui, Clémentine va entrevoir tous les chemins de vie possibles qui s’offrent à elle. Mais comment faire pour trouver le bon ? Pour le savoir, une seule solution… essayer !

Auteurs : BeKa, c’est en fait l’alchimie formée par Caroline Roque et Bertrand Escaich. Caroline prépare un doctorat en chimie quand Bertrand commence déjà à écrire ses premiers scénarios de bandes dessinées. Quand elle quitte ses molécules, Caroline écrit des nouvelles destinées à être adaptée à son autre passion : le cinéma. Lorsque l’une d’entre elles reçoit le prix des cinémas d’Art et d’Essai de Toulouse, la tentation de quitter la chimie pour l’écriture devient trop forte. Caroline et Bertrand vont dès lors cultiver à deux leur talent pour la vie et pour l’écriture. Bertrand entraîne Caroline du coté de la bande dessinée et ils créent ensemble plusieurs séries à succès, notamment les RUGBYMEN et STUDIO DANSE, qui dépassent le million d’exemplaires vendus. 
Marko contribue à la culture régionale basque en tant que dessinateur de presse pour Le Journal du Pays Basque. Il produit des BD aux titres incompréhensibles tels que Marratiudazu gutun bat ou Iltazazuko koblakariak. Sa rencontre avec Olier marque ses débuts dans la BD avec Agence Barbare, puis El’z’avintures ed’Biloute, une BD en ch’ti, suivie des Godillots.

Mon avis : (lu en novembre 2017)
Cette BD est la suite de Le jour où le bus est reparti sans elle . On retrouve quelques personnages du tome 1, mais celui-ci peut être lu indépendamment.
Clémentine a repris sa vie en main, elle a un nouveau copain, elle est passionnée par son travail. Mais pourtant un matin, elle ressent un malaise, elle a bien repris confiance en elle mais elle ne se sent pas réellement épanouie… C’est décidé, elle va aller revoir Antoine, lui va pouvoir l’aider à trouver son chemin de vie…
Mais Antoine n’est pas là, il est parti voyager et il a laissé l’épicerie à Simon, physicien quantique, passionné d’apiculture. Antoine a laissé une histoire pour Clémentine dans lequel il l’encourage à prendre les chemin les plus fous…

Et voilà Clémentine partie pour un voyage vers l’inconnu. Avant de partir, Simon lui offre le livre « En même temps toute la terre et tout le ciel » de Ruth Ozeki.
Première destination : Berlin, elle y rencontrera Olivia puis Lun Xu.
Deuxième destination : Les Iles Lofoten en Norvège où elle retrouve Thomas (cf. tome 1) qui lui offre le livre « L’homme qui plantait des arbres » de Jean Giono.
Puis, c’est destination Bali où Clémentine retrouve Chantal (cf. tome 1) et rencontre Wayan, artiste peintre, la lecture proposée est « La bibliothèque des cœurs cabossés » de Katarina Bivald.
Enfin, ce sont les retrouvailles avec Antoine à Osaka au Japon… Grâce à ce voyage autour du monde et toutes ces rencontres, Clémentine va pouvoir réfléchir et trouver son chemin de vie.
Une  BD zen et pleine d’optimisme, très agréable à découvrir.

Extrait : (cliquer sur les planches pour les agrandir)

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Déjà lu des même auteurs :

81ZBpYBcrbL Le jour où le bus est reparti sans elle