Les dames de Kimoto – Cyril Bonin

61o3sg-fBuL Sarbacane – mars 2022 – 112 pages

Quatrième de couverture :
D’après le roman de Sawako Ariyoshi.
« Le mont Kudo était encore voilé par les brumes matinales de ce début de printemps. La main serrée dans celle de sa grand-mère, Hana franchissait les dernières marches de pierre menant au temple Jison. L’étreinte de la main autour de la sienne lui rappelait que, maintenant qu’elle allait être admise comme bru dans une nouvelle famille, elle cesserait d’appartenir à celle où elle avait vécu les vingt années de son existence. »
À travers le récit des amours, des passions et des drames vécus par trois femmes de générations différentes, Les dames de Kimoto dresse un tableau subtil et saisissant de la condition féminine au Japon depuis la fin du XIXᵉ siècle.

Auteur : Cyril Bonin est diplômé des Beaux-Arts de Macon, puis des Arts décoratifs de Strasbourg. Il se lance dans la bande dessinée chez Casterman en dessinant, de 1999 à 2007, les huit volumes de Fog sur un scénario de Roger Seiter, puis Quintett, série écrite par Frank Giroud. Après le one shot Quand souffle le vent réalisé avec Laurent Galandon, Cyril Bonin se lance en tant qu’auteur complet : La Belle image, La Délicatesse, Amorastasia… The Time Before, Presque maintenant (2018), Stella (2020).

Mon avis : (lu en novembre 2022)
Cette bande dessinée est l’adaptation du roman de Sawako Ariyoshi, auteur japonais que je ne connaissais pas. C’est l’histoire de quatre générations de femmes au Japon de l’ère Meiji (c’est à dire, entre 1868 et 1912). L’auteur s’intéresse essentiellement à Hana et sa fille Fumio, mais on n’oubliera pas Toyono, la grand-mère d’Hana qui représente le passé et Hanako, la petite-fille d’Hana qui sera le futur…  Hana est une épouse et une mère de famille dévouée qui respecte toutes les traditions japonaises contrairement à Fumio plus rebelle, elle a envie d’indépendance, de liberté, de la modernité !
La tradition c’est apprendre l’art de faire des bouquets, le rituel de la cérémonie du thé ou la calligraphie, mais Fumio souhaite autre chose : faire des études à l’université, choisir elle-même son futur mari…
Cette bande dessinée est l’occasion de découvrir la condition de la femme à cette époque, avec ses codes, ses traditions, ses superstitions… Ces femmes sont touchantes, fortes et courageuses.
Le dessin de Cyril Bonin est magnifique, le trait est délicat, précis et les couleurs pastel donne une ambiance pleine de douceur et de nostalgie totalement en adéquation avec le Japon.

Extrait : (début de la BD)

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Petit bac 2023(1) Lieu

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La jeune femme et la mer – Catherine Meurisse

91P3YkENIxL Dargaud – octobre 2021 – 116 pages

Quatrième de couverture :
Catherine Meurisse a résidé plusieurs mois à la Villa Kujoyama, une résidence d’artistes située à Kyoto. Cherchant à renouveler son inspiration, elle s’est immergée dans les paysages japonais. Un an plus tard, elle séjournait de nouveau au Japon, quand le typhon Hagibis dévastait une partie du pays. De ces deux voyages, placés sous le signe de la nature, tour à tour muse et dévastatrice, est né l’album La Jeune femme et la mer.

Auteur : Catherine Meurisse est née en 1980. Après un cursus de lettres modernes, elle fait ses études à l’école Estienne puis à l’École nationale supérieure des Arts décoratifs à Paris. Dessinatrice, autrice, caricaturiste, reporter et illustratrice d’albums pour la jeunesse, Catherine Meurisse est une artiste prolixe. Aiguisant son regard et son trait pendant quinze ans dans de nombreux titres de presse (Le Monde, Libération, Les Échos, L’Obs…) et plus particulièrement à Charlie Hebdo, elle réalise des bandes dessinées où l’esprit de sérieux n’a pas sa place. Après Mes Hommes de lettres, Le Pont des arts, Moderne Olympia et Drôles de femmes (avec Julie Birmant), elle publie en 2016 La Légèreté, récit bouleversant de son retour à la vie, au dessin et à la mémoire, après l’attentat contre Charlie Hebdo auquel elle a échappé. 

Mon avis : (lu en avril 2022)
Cette BD est une ode à la nature présente au Japon.
Une jeune dessinatrice française part en résidence d’artiste au Japon pour y peindre la nature. Elle rencontre un artiste japonais qui cherche à peindre la « Femme » et qui écrit des haïkus et Nami, la jeune femme de l’auberge, une jeune et belle japonaise assez mystérieuse. Il ne faut pas oublier la présence d’un tanaki (sorte de raton-laveur, animal mythologique très présent dans la culture nippone) qui raconte le Japon et offre des poils de sa queue en guise de pinceau…
C’est une rencontre entre l’Orient et l’Occident, si différent et pourtant complémentaire… Un dépaysement pour les modes de vie, pour les façons de penser…
Les paysages peints par l’auteure sont magnifiques et sont une invitation à la contemplation. Une bande dessinée pleine de poésie avec des touches d’humour.

Extrait : (début de la BD)

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Petit bac 2022(5) Famille

Déjà lu du même auteure :

112494001 La légèreté

Ama : Le souffle des femmes – Franck Manguin, Cécile Becq

 Sarbacane – mai 2020 – 112 pages

Quatrième de couverture :
Japon, fin des années 1960. Nagisa, jeune citadine tokyoïte aux manières policées et pudiques, débarque avec son paquetage sur Hegura, petite île de pêcheurs reculée. Là, elle est adoptée par Isoé, la cheffe de la communauté des « Ama » qui gouverne l’île. Les Ama, ces « femmes de la mer » brutes, fortes et sauvages qui plongent en apnée, nues, pour pêcher des coquillages…

Auteurs : Après une enfance entre la Méditerranée et les Alpes. Franck Manguin entreprend des études de Japonais après avoir lu « pays de neige » de Yasunari Kawabata. Diplôme de langues, littérature et civilisations Japonaises en poche, il s’exile durant trois ans au pays du soleil levant. Il y écrit un mémoire sur l’art traditionnel d’Okinawa, fabrique des animations pour machines « pachinko » et enseigne l’anglais. Franck est actuellement bibliothécaire et traducteur/interprète de japonais dans le milieu culturel.
Après une licence d’arts plastiques, Cécile Becq sort diplômée de l’école Emile Cohl à Lyon. Son univers est tendre, sensible, poétique et coloré. Dans son travail, elle aime aussi bien réaliser des illustrations numériques que des illustrations peintes à la gouache ou à l’acrylique. Avec Ama, elle dessine ici sa première BD.

Mon avis : (lu en avril 2021)
Ce roman graphique rend hommage à un métier et à une communauté très surprenante et pourtant en voie de disparition, « les Amas » (les femmes de la mer).
C’est l’histoire d’une femme, d’une famille et d’une communauté. Nagisa, une jeune tokyoïte, arrive sur l’île d’Hegura, à l’Ouest du Japon, auprès d’Isoé, sa tante, pour apprendre le métier d’Ama. Chitosé, la mère de Nagisa, est partie de son île vingt ans auparavant sans jamais donner de nouvelles à ses proches.
Chaque jours les « Amas » plongent en apnée à la recherche d’ormeaux pour les vendre ensuite au marché. « L’isobué » (souffle des femmes) est une méthode de respiration pratiquée par les pêcheuses : en hyperventilant elles arrivent à plonger sans risquer l’accident respiratoire. En même temps que Nagisa, le lecteur découvre les us et coutumes de cette communauté de femmes, leur tenue presque nue, un petit pagne appelé « fundoshi » et un bandana blanc « le tenugui ». Elles sont attachées à une simple corde autour de la taille, reliées à leur « tomaé » (mari, frère ou ami de confiance) qui attend dans une barque, prêt à les remonter au moindre signal.
Ces femmes sont à la fois fortes et natures, elles n’ont pas leur langue dans leurs poches et à la criée, elle savent défendre leurs pêches face au revendeur qui voudrait les voler. Ce sont elles qui choisissent leurs partenaires pour un soir ou pour la vie et elles en parlent librement entre elles…
La citadine Nagisa va devoir faire ses preuves et s’intégrer dans cette communauté si particulière si elle rester sur l’île…
Le dessin de la couverture est particulièrement beau et j’ai beaucoup aimé le côté documentaire de l’histoire. C’est très intéressant et passionnant. Le côté roman de cette BD m’a moins touchée.
C’est cependant une belle découverte.

 

Extrait :

Petit Bac 2021
(3) Météo

Un thé pour Yumiko – Fumio Obata

91DOkuIN9jL Gallimard jeunesse – mars 2014 – 160 pages

Quatrième de couverture :
Quand elle apprend la mort de son père, Yumiko, jeune graphiste londonienne, doit partir au Japon pour assister à la traditionnelle cérémonie des obsèques. Le voyage au pays de ses origines, jusque dans la ville où elle est née et a grandi, se révèle une succession d’émotions contradictoires et bouleversantes. Qui est-elle devenue loin de chez elle ?

Auteur : Fumio Obata naît à Tokyo en 1975. Il grandit en lisant toutes sortes de mangas et rêve de devenir un jour auteur de bande dessinée. Sa vie prend un tournant décisif en 1991, quand il s’installe en Grande-Bretagne. Il étudie d’abord l’illustration au Glasgow School of Art, puis obtient un master en graphisme et design au Royal College of Art de Londres. Il travaille ensuite pour l’animation et les studios multimédias d’Edimbourg pendant quelques années, avant de se consacrer à la bande dessinée. En 2008, la Maison des auteurs d’Angoulême l’accueille en résidence. Son premier livre, « L’Incroyable Histoire de la sauce soja », est publié directement en français par la maison d’édition québecquoise La Pastèque, en 2011. Avec « Un thé pour Yumiko », Fumio Obata explore de manière très subtile des thèmes universels tels que l’identité, la famille et la perte. Son dessin à l’aquarelle, tout en délicatesse, retranscrit avec grâce et émotion les chemins de l’introspection.

Mon avis : (lu en février 2021)
Voilà une histoire sur le déracinement et l’identité pleine de sensibilité et de justesse. Yumiko est une japonaise de trente ans exilée à Londres depuis quelques années, elle a réussi à créer une entreprise de graphisme. Elle vit avec un compagnon britannique. Cherchant à s’intégrer, elle évite ses compatriotes et retourne très rarement au Japon. Mais le décès soudain de son père va l’obliger à retourner dans son pays natal et retrouver sa famille et les traditions. Le lecteur est spectateur de ce retour au source et de l’introspection de Yumiko.
Le style aquarelle est très beau et apaisant.
Je n’ai pas bien compris les passages où se mêlent des visions, des souvenirs et du théâtre No…
Malgré cela cette lecture est plaisante et dépaysante.

Extrait :

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Petit Bac 2021
(3) Aliment / Boisson

L’art du sushi – Franckie Alarcon

81vL93wipJL Delcourt – avril 2019 – 160 pages

Quatrième de couverture :
Envolez-vous pour le Japon et découvrez toutes les facettes du sushi. Après nous avoir dévoilé les secrets du chocolat, l’auteur propose un panorama gourmand de ce mets d’exception qui a conquis la planète !Connaissez-vous vraiment les sushis ? Franckie Alarcon a voyagé au Japon pour rencontrer tous les acteurs œuvrant à la fabrication de cette véritable œuvre d’art culinaire. Du chef étoilé traditionnel au jeune cuisinier qui bouscule les codes, en passant par tous les artisans et producteurs impliqués, cet album raconte de A à Z le plus emblématique des produits japonais.

Auteur : Franckie Alarcon est illustrateur et auteur de bandes dessinées. Avant ce panorama gourmand dans l’univers du sushi, il avait croqué le quotidien sucré de l’atelier du pâtissier-chocolatier Jacques Génin dans Les Secrets du chocolat.

Mon avis : (lu en novembre 2020)
Une BD très complète autour des sushis. J’ai eu l’occasion d’en manger plusieurs fois dans des restaurants asiatiques avec « buffet à volontés », donc certainement de qualité médiocre…
Cette BD est comme un carnet de voyage au pays du sushi. L’auteur, Franckie Alarcon, son éditeur et une interprète sont partis à Tokyo découvrir les vrais sushis japonais, sushi traditionnel ou moderne, ceux des grands maîtres étoilés, ceux du quotidien que mangés à l’heure du déjeuner par les tokyoïtes dans les kaitens (restaurants où les sushis sont servis sur tapis roulant) de la ville, ceux cuisinés à la maison. Le lecteur découvre également tous les ingrédients : la pêche, le choix du poisson entier, l’ikejimé ( méthode traditionnelle qui permet de “tuer vivant” le poisson afin qu’il conserve toute sa fraîcheur et sa saveur), les techniques de découpe, la préparation du riz, les différentes préparations de sushi, le wasabi, le saké…
Le dessin en noir et blanc est magnifique et la couleur est réservée aux seuls ingrédients nécessaire à la confection des sushis.
Un dépaysement garanti, une BD très bien documentée, très instructive et pleine de surprises. Après cette lecture, j’ai vraiment très envie de découvrir les vrais sushis !
En bonus, à la fin de l’album, le lecteur a le plaisir de retrouver plusieurs recettes de chefs et locaux, ainsi qu’un petit carnet d’adresses, en France comme au Japon.

Extrait : (début du livre)

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Petit Bac 2021
(1) Aliment/Boisson

 

Ueno Park – Antoine Dole

51bfifayjul Actes Sud Jeunesse – août 2018 – 119 pages

Quatrième de couverture :
Huit adolescents. Huit voix. Ils ne se connaissent pas mais ont en commun de rejeter les codes traditionnels de la société japonaise. Tous laissent entrevoir un furieux besoin d’imposer leur trace dans ce monde. A Ueno Park, ils vont se trouver réunis pour Hanami, le spectacle de l’éclosion des cerisiers.

Auteur : Né en 1981, Antoine Dole vit entre Chambéry et Paris. Après un premier roman remarqué en 2008, Je reviens de mourir, il publie Laisse brûler (2010), K-Cendres (2011), A copier cent fois (2013) et Ce qui ne nous tue pas (2014). Il crée en parallèle le personnage de bande dessinée Mortelle Adèle ainsi que différentes sagas pour la presse jeunesse (Zoé Super, Karen 2.0). 

Mon avis : (lu en décembre 2018)
A l’occasion d’Hanami, ce grand rassemblement annuel où les Japonais célèbrent la floraison des cerisiers, huit adolescents qui ne se connaissent pas se retrouvent à Ueno Park. Huit histoires indépendantes qui donnent la parole à Ayumi, Sora, Fuko, Natsuki, Haruto, Daïsuké , Aïri et Nozomu. Ils nous raconte le Japon d’aujourd’hui et en particulier de ceux qui rejettent les codes traditionnels de la société japonaise et qui préfèrent, dans un désir de liberté, affirmer un style de vie différent.
Ayumi, une hikikomori, pour la première fois depuis deux ans, elle sort enfin de sa chambre.
Malgré les insultes, Sora, affiche son look extrême et asexué de genderless kei.
Fuko, atteinte de leucémie, profite de son dernier Hanami avec sa jeune sœur Kazué.
Natsuki pratique le Enjo Kosai : une sorte d’escorte girl destinée à recevoir les pleurs et les lamentations de ses clients.
Haruto, tente de se reconstruire l’expérience traumatisante du tsunami de 2011.

Pour subvenir au besoin de sa famille, Daïsuké confectionne toute la journée des pancakes dans une petite échoppe proche d’Ueno Park. Il est devenu invisible.
Airi, fan obsessionnelle, fantasme encore et encore sur son idole.
Nozomu a dû abandonner le domicile familial et devenir SDF.
Avec son écriture poétique, Antoine Dole exprime avec justesse et humanité, les difficultés, les peines et les émotions profondes de ses personnages attachants et surprenants.

Extrait : (début du livre)
À la sortie de la gare, Ueno Park n’est qu’à quelques minutes. Un cerisier immense accueille les visiteurs. Un éclatement de douceur contre le paysage de béton froid. Vu d’ici, Tokyo n’est plus cette capitale immense qui mâche les corps et les recrache. Cette ville qui m’a tant fait peur ces derniers mois semble retenir son souffle. Tout au long du trajet qui m’a menée ici, j’ai la sensation d’avoir marché sur la pointe des pieds, en effleurant à peine le sol. À chaque pas, mon cœur sur le point de lâcher.

Déjà lu du même auteur :

a_copier_100_fois A copier 100 fois 95103899 Ce qui ne nous tue pas

106019616 Tout foutre en l’air

petit bac 2019(1) Lieu

Le jour où elle a pris son envol – Marko et Béka

71erZVudAIL Bamboo éditions – août 2017  – 70 pages

Quatrième de couverture :
Depuis sa rencontre avec Antoine, le sage-épicier, Clémentine a changé pas mal de choses dans sa vie. Mais elle n’a toujours pas trouve ce qu’elle cherchait : le bonheur et l’apaisement. Quand elle retourne à l’épicerie, Clémentine fait la connaissance de Simon, un physicien apiculteur ami d’Antoine. Grâce à lui, Clémentine va entrevoir tous les chemins de vie possibles qui s’offrent à elle. Mais comment faire pour trouver le bon ? Pour le savoir, une seule solution… essayer !

Auteurs : BeKa, c’est en fait l’alchimie formée par Caroline Roque et Bertrand Escaich. Caroline prépare un doctorat en chimie quand Bertrand commence déjà à écrire ses premiers scénarios de bandes dessinées. Quand elle quitte ses molécules, Caroline écrit des nouvelles destinées à être adaptée à son autre passion : le cinéma. Lorsque l’une d’entre elles reçoit le prix des cinémas d’Art et d’Essai de Toulouse, la tentation de quitter la chimie pour l’écriture devient trop forte. Caroline et Bertrand vont dès lors cultiver à deux leur talent pour la vie et pour l’écriture. Bertrand entraîne Caroline du coté de la bande dessinée et ils créent ensemble plusieurs séries à succès, notamment les RUGBYMEN et STUDIO DANSE, qui dépassent le million d’exemplaires vendus. 
Marko contribue à la culture régionale basque en tant que dessinateur de presse pour Le Journal du Pays Basque. Il produit des BD aux titres incompréhensibles tels que Marratiudazu gutun bat ou Iltazazuko koblakariak. Sa rencontre avec Olier marque ses débuts dans la BD avec Agence Barbare, puis El’z’avintures ed’Biloute, une BD en ch’ti, suivie des Godillots.

Mon avis : (lu en novembre 2017)
Cette BD est la suite de Le jour où le bus est reparti sans elle . On retrouve quelques personnages du tome 1, mais celui-ci peut être lu indépendamment.
Clémentine a repris sa vie en main, elle a un nouveau copain, elle est passionnée par son travail. Mais pourtant un matin, elle ressent un malaise, elle a bien repris confiance en elle mais elle ne se sent pas réellement épanouie… C’est décidé, elle va aller revoir Antoine, lui va pouvoir l’aider à trouver son chemin de vie…
Mais Antoine n’est pas là, il est parti voyager et il a laissé l’épicerie à Simon, physicien quantique, passionné d’apiculture. Antoine a laissé une histoire pour Clémentine dans lequel il l’encourage à prendre les chemin les plus fous…

Et voilà Clémentine partie pour un voyage vers l’inconnu. Avant de partir, Simon lui offre le livre « En même temps toute la terre et tout le ciel » de Ruth Ozeki.
Première destination : Berlin, elle y rencontrera Olivia puis Lun Xu.
Deuxième destination : Les Iles Lofoten en Norvège où elle retrouve Thomas (cf. tome 1) qui lui offre le livre « L’homme qui plantait des arbres » de Jean Giono.
Puis, c’est destination Bali où Clémentine retrouve Chantal (cf. tome 1) et rencontre Wayan, artiste peintre, la lecture proposée est « La bibliothèque des cœurs cabossés » de Katarina Bivald.
Enfin, ce sont les retrouvailles avec Antoine à Osaka au Japon… Grâce à ce voyage autour du monde et toutes ces rencontres, Clémentine va pouvoir réfléchir et trouver son chemin de vie.
Une  BD zen et pleine d’optimisme, très agréable à découvrir.

Extrait : (cliquer sur les planches pour les agrandir)

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Déjà lu des même auteurs :

81ZBpYBcrbL Le jour où le bus est reparti sans elle