Le sourire de Rose – Sacha Goerg

71J9Ub+6wrL Arte / Casterman – mai 2014 – 102 pages

Quatrième de couverture :
Éloignez-vous de moi… C’est dangereux !

Auteur : Sacha Goerg est né en Suisse en 1975. Après une enfance dorée, il abandonne le chocolat helvétique pour le chocolat belge. De Bruxelles, il fonde et co-pilote les éditions de l’employé du Moi. Il y publie ses premiers récits et apprend à aller chez les imprimeurs pour choisir de beaux papiers. Après quelques années et quelques livres, il prend une longue pause dans sa carrière de dessinateur et s’amuse à peindre et construire des installations de plus en plus abstraites. Pendant cette période, il maintient son activité à l’employé du Moi et s’occupe activement de projets numériques chers à cet éditeur qui cherche à promouvoir l’art narratif en cases sous diverses formes digitales. En 2010 il revient à la bande dessinée et publie un peu plus tard La Fille de l’eau. Il continue depuis à s’activer sur de nombreux projets de récits, sous formes de fanzines en vente sur son site. ou sous format numérique.

Mon avis : (lu en avril 2019)
Voilà une BD prise au hasard à la Bibliothèque, attirée par le dessin aquarelle…

Desmond est un trentenaire un peu paumé, avec son ex-femme, il se dispute la garde de leur fils Théo. Il n’arrive jamais à imposer sa volonté et laisse le plus souvent son ex décider à sa place. Alors que Desmond court dans le rue pour rattraper la photo de son fils à laquelle il tient beaucoup, il fonce sur Rose à un coin de rue. Tous deux vont faire connaissance dans un café et Desmond se sent une attirance pour la jolie Rose. Mais cette dernière a quelques problèmes car elle est cleptomane…
Une intrigue pleine de surprises et de rebondissements qui donne envie de lire cette BD d’une traite…

Extrait : (début de la BD)

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Summits of my life – Kilian Jornet

Lu en partenariat avec Masse Critique Babelio

9782081425811_1_75 Arthaud – octobre 2018 – 208 pages

traduit du Castillan par Bruno Hurtado

Quatrième de couverture :
Kilian Jornet, légende de l’ultra-trail, sky runner à l’assaut des sommets et du ciel, a toujours considéré ses incroyables records comme autant d’étapes dans une quête personnelle d’accomplissement sportif et spirituel.
Mont Blanc, Cervin, Elbrouz, Denali, Aconcagua, Everest…, ces sommets parmi les plus hauts du monde ont inspiré Kilian depuis son enfance. Avec l’épopée Summits of my life, celui qu’on surnomme l’ultra terrestre a transformé ses rêves en autant d’ascensions et d’exploits inédits.
Ce tour de force sportif est pour lui l’occasion de défendre deux valeurs essentielles : l’amitié et l’écologie, en s’engageant au plus près de la nature sans assistance et sans laisser la moindre trace derrière soi. Une philosophie puriste et minimaliste à l’origine de l’immense popularité de ce champion hors normes.

Auteur : Kilian Jornet, né en 1987, est un sportif professionnel espagnol, spécialiste de ski alpinisme, d’ultra-trail et de course en montagne.
Il est l’auteur de Courir ou mourir (Arthaud, 2015) et La Frontière invisible (Arthaud, 2017).

Mon avis : (lu en décembre 2018)
J’ai choisi de recevoir ce livre en pensant à mon mari qui depuis quelques années c’est mis à courir… Il n’est pas comparable à Kilian Jornet dans ses exploits, mais plutôt dans le côté de prendre du plaisir à courir dans la nature, en forêt, sur les sentiers des douaniers et plus rarement en montagne.
Dès que j’ai eu ce beau livre entre les mains, juste en le feuilletant, j’ai été émerveillée par les nombreuses superbes photos.
Kilian Jornet est LE fameux coureur de l’extrême. Après avoir gagné de nombreuses compétitions de ski de montagne, à 17 ans il se lance dans les compétitions de course à pied en montagne et à 25 ans il a remporté toutes les courses auxquelles il avait rêvé de participer.
Il lui fallait donc un nouveau projet pour avoir la motivation de s’entraîner et de courir. En 2011, Kilian choisit huit sommets pour le défi sportif qu’ils représentaient, pour leur histoire ou leur beauté et pour leurs difficultés. Le but étant de battre le record de l’ascension mais en suivant une charte de valeurs.
Il avait envie d’une aventure non seulement sportive mais humaine où la nature reste maître…
Il a choisi les objectifs suivants : Traversée du Mont Blanc, le Mont Blanc (4808 m), Innominata (une arrête italienne du Mont-Blanc), Cervin (4478 m, Suisse, Italie), Elbrouz (5642 m, Russie), Denali (6186 m, Alaska), Aconcagua (6962 m, Argentine) et bien sûr l’Everest (8848 m, Népal)
Il a fallu accepter des échecs, la nature est plus forte que l’homme. Ainsi, pour l’Everest, Kilian s’y ait repris à plusieurs fois. Le premier voyage devait avoir lieu quelques jours après le séisme du Népal du 25 avril 2015, il annule son ascension mais part quand même au Népal pour tenter de se rendre dans la vallée du Langtang, coupée du monde depuis le séisme, pour porter secours aux populations. Kilian y était déjà venu une vingtaine de fois depuis qu’il escalade les montagnes. Il réussira l’ascension de l’Everest en 2017.
J’ai trouvé ce livre non seulement très beau, mais également très intéressant.
Bien au chaud à la maison, lire ces récits d’ascension est passionnant et cela nous fait voyager sans danger vers l’extrême !

Extrait :

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Mont-Blanc

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La disparition de Stephanie Mailer – Joël Dicker

51SS6IRxAIL Editions de Fallois – mars 2018 – 640 pages

Quatrième de couverture :
30 juillet 1994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers: le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres.
L’enquête, confiée à la police d’État, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l’appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration.
Mais vingt ans plus tard, au début de l’été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu’il s’est trompé de coupable à l’époque.
Avant de disparaitre à son tour dans des conditions mystérieuses.
Qu’est-il arrivé à Stephanie Mailer?
Qu’a-t-elle découvert?
Et surtout: que s’est-il vraiment passé le soir du 30 juillet 1994 à Orphea?

Auteur : Joël Dicker est né à Genève en 1985. Son premier roman, Les Derniers Jours de nos pères, a reçu les Prix des écrivains genevois en 2010. Il a publié en 2012 La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert, qui a obtenu successivement le Prix de la Vocation Bleustein-Blanchet, le Grand Prix du Roman de l’Académie française et le 25e Prix Goncourt des Lycéens.
En 2015 il a publié Le Livre des Baltimore.

Mon avis : (lu en juillet 2018)
Je n’avais pas lu de livre de Joël Dicker depuis le fameux « La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert ». Le Challenge Pavé de l’été était la bonne occasion pour découvrir son dernier roman.
2014, le capitaine de police Jesse Rosenberg est sur le point de prendre sa retraite, quand la journaliste Stephanie Mailer lui dit qu’il s’est trompé de coupable dans son enquête sur le quadruple meurtre de 1994 à Orphea.
Quelques jours plus tard, Stephanie Mailer disparaît. Avec son ancien coéquipier, Derek Scott, et Anna, une nouvelle policière de la ville d’Orphéa, Jesse reprend l’enquête de 1994, tout en recherchant la journaliste disparue.
L’intrigue est complexe, bien construite, l’enquête est captivante et la lecture addictive… Difficile de lâcher tous ses nombreux personnages qui défilent en alternance en 1994 et en 2014 et qui deviennent suspects tour à tours… Secrets, révélations, fausses pistes, rebondissements et un trio d’enquêteurs très attachants, voilà un livre que j’ai dévoré avec beaucoup de plaisir ! Bravo !

Extrait : (début du livre)
À propos des événements du 30 juillet 1994

Seuls les gens familiers avec la région des Hamptons, dans l’État de New York, ont eu vent de ce qui se passa le 30 juillet 1994 à Orphea, petite ville balnéaire huppée du bord de l’océan.
Ce soir-là, Orphea inaugurait son tout premier festival de théâtre, et la manifestation, de portée nationale, avait drainé un public important. Dès la fin de l’après-midi, les touristes et la population locale avaient commencé à se masser sur la rue principale pour assister aux nombreuses festivités organisées par la mairie. Les quartiers résidentiels s’étaient vidés de leurs habitants, au point de prendre des allures de ville fantôme : plus de promeneurs sur les trottoirs, plus de couples sous les porches, plus d’enfants en patins à roulettes dans la rue, personne dans les jardins. Tout le monde était dans la rue principale.
Vers 20 heures, dans le quartier totalement déserté de Penfield, la seule trace de vie était une voiture qui sillonnait lentement les rues abandonnées. Au volant, un homme scrutait les trottoirs, avec des lueurs de panique dans le regard. Il ne s’était jamais senti aussi seul au monde. Personne pour l’aider. Il ne savait plus quoi faire. Il cherchait désespérément sa femme : elle était partie courir et n’était jamais revenue.

Samuel et Meghan Padalin faisaient partie des rares habitants à avoir décidé de rester chez eux en ce premier soir de festival. Ils n’avaient pas réussi à obtenir de tickets pour la pièce d’ouverture, dont la billetterie avait été prise d’assaut, et ils n’avaient éprouvé aucun intérêt à aller se mêler aux festivités populaires de la rue principale et de la marina.
À la fin de la journée, Meghan était partie, comme tous les jours, aux alentours de 18 heures 30, pour faire son jogging. En dehors du dimanche, jour pendant lequel elle octroyait à son corps un peu de repos, elle effectuait la même boucle tous les soirs de la semaine. Elle partait de chez elle et remontait la rue Penfield jusqu’à Penfield Crescent, qui formait un demi-cercle autour d’un petit parc. Elle s’y arrêtait pour s’adonner à une série d’exercices sur le gazon – toujours les mêmes – puis retournait chez elle par le même chemin. Son tour prenait trois quarts d’heure exactement. Parfois cinquante minutes si elle avait prolongé ses exercices. Jamais plus.
À 19 heures 30, Samuel Padalin avait trouvé étrange que sa femme ne soit toujours pas rentrée.
À 19 heures 45, il avait commencé à s’inquiéter.
À 20 heures, il faisait les cent pas dans le salon.
À 20 heures 10, n’y tenant plus, il avait finalement pris sa voiture pour parcourir le quartier. Il lui sembla que la façon la plus logique de procéder était de remonter le fil de la course habituelle de Meghan. C’est donc ce qu’il fit.
Il s’engagea sur la rue Penfield, et remonta jusqu’à Penfield Crescent, où il bifurqua. Il était 20 heures 20. Pas âme qui vive. Il s’arrêta un instant pour observer le parc mais n’y vit personne. C’est en redémarrant qu’il aperçut une forme sur le trottoir. Il crut d’abord à un amas de vêtements. Avant de comprendre qu’il s’agissait d’un corps. Il se précipita hors de sa voiture, le cœur battant : c’était sa femme.

Déjà lu du même auteur :

la_v_rit__sur_l_affaire_harry_quebert La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert

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