Irena, tome 5 : La vie, après – Jean-David Morvan, David Evrard, Séverine Tréfouël, Walter

81mxFi0ucQL Glénat – janvier 2020 – 72 pages

Quatrième de couverture :
1983, Jérusalem. Voilà 18 ans qu’Irena a été reconnue Juste parmi les nations par le peuple d’Israël. Pour autant, ce n’est qu’aujourd’hui qu’un arbre est planté en son honneur à Yad Vashem… Une reconnaissance tardive qui vient permettre à cette femme humble de continuer le récit de sa vie héroïque. Les derniers mots de son histoire sont dédiés au docteur Janusz Korczak qu’elle a connu, médecin et écrivain polonais qui a délibérément choisi d’accompagner les enfants de son orphelinat au camp de Treblinka…
Découvrez la conclusion émouvante de cette série poignante et d’utilité publique : le destin hors-norme de l’une des plus grandes héroïnes de la Seconde Guerre mondiale. Ce cinquième volume est préfacé par Marek Halter.

Auteurs : Né en 1969, Jean-David Morvan est l’un des scénaristes de BD les plus prolifiques de sa génération. Il s’est d’abord essayé au dessin mais abandonne les études pour devenir scénariste. Il publie ses premiers textes dans un fanzine où il rencontre Yann Le Gall avec qui il écrira en 2001 la série Zorn et Dirna. En 1994, il publie Nomad avec Sylvain Savoia. La série Sillage, commencée en 1998 avec Buchet au dessin, remporte un succès immédiat. Il est également l’auteur des séries Troll, HK, Al Togo, Reality Show et Je suis morte. En 2009 il remporte un Silver Award au Prix international du manga pour l’album Zaya.
En 2013, il donne une suite à la série Nomad avec un second cycle qu’il intitule Nomad 2.0 avec, cette fois-ci, Julien Carette au dessin. L’année suivante, il scénarise : Sherlock Fox (dessin de Du Yu), SpyGames (dessin de Jung-Gi Kim) et l’album de la collection « Ils ont fait l’Histoire » consacré à Jaurès.
Née en 1981, Séverine Tréfouël a attrapé le virus de la BD toute jeune en dévorant les albums de la bibliothèque municipale. Après des études brillamment réussies mais déconnectées de sa passion, elle renoue avec l’univers de la Bande Dessinée en acceptant un poste de libraire BD chez Bédérama, la librairie spécialisée de Reims. En 2004,  elle crée son entreprise BD Cube, où elle confectionne des cadres en 3D à partir d’images de BD. Après avoir travaillé avec plusieurs grands noms de la BD dont notamment Didier Crisse, Jean-Luc Masbou, Sylvain Vallée, et de nombreux autres, Séverine met fin à cette belle aventure pour se consacrer plus entièrement au scénario.
E411 (David Evrard) est né à Cologne en Allemagne, le 6 juillet 1971. Ses premiers dessins sont édités par l’O.N.E. (Office de la Naissance et de l’Enfance, en Belgique). Ils sont suivis par d’autres pour la revue Bonjour pour lesquelles il créera la BD jeunesse Max et Bouzouki avec Falzar au scénario. Max et Bouzouki ont leur propre mensuel éponyme depuis 2004. À partir de 1995, sur des scénarii de Fauche et Adam, E411 a réalisé de nombreuses BD de communication pour, entre autres le groupe Accor (Alph-art de la communication à Angoulême en 1996), Hewlett Packard, Laroche-Posay, etc. Parallèlement, il participe activement à l’animation du journal Spirou avec « Les Couvertures que vous ne deviez pas voir ». En 2009, les éditions Vents d’Ouest éditent sa série Edwin et les Twins (2 tomes parus, scénario de Falzar). En octobre 2009, Edwin et les Twins reçoit le Grand Prix des Lecteurs du Journal de Mickey. En 2011, les éditions Sandawe éditent Maître Corbaque (scénario de Zidrou), qui a la particularité d´être la première BD mondiale financée par des internautes. Également avec Zidrou, il crée la série Schumi (Prix Escapade 2013), bientôt adaptée en dessin animé sous le nom Will sur France TV (2016). Avec Morvan et Tréfouël, il publie en 2017 le poignant Irena ayant pour toile de fond le ghetto de Varsovie qui s’achève après 5 tomes. Réside en Belgique.

Mon avis : (lu en avril 2020)
C’est le cinquième et dernier tome de cette série qui raconte l’histoire d’Irena Sendlerowa, une travailleuse sociale polonaise qui n’a pas hésité à prendre des gros risques pour sauver de nombreux enfant du ghetto de Varsovie lors de la seconde guerre mondiale.
1983, Irena a pu enfin venir en Israël pour planter un olivier dans l’allée des Justes de Yad Vashem, dix-huit ans après avoir été déclarée « Juste ».
Dans ce dernier tome, Irena revient sur l’insurrection puis la libération de Varsovie par l’Armée Rouge, puis le retour des camps des enfants hantés par les cauchemars…
En 1949, Irena a été soupçonnée de cacher des résistants polonais. Finalement, elle échappera aux purges staliniennes.
Cette femme exceptionnelle, pleine d’humilité et qui toute sa vie a regretté de ne pas avoir pu sauver plus d’enfants, est décédée en mai 2008, à l’âge de 98 ans.
A la fin de l’album, on retrouve un frise historique et quelques photos de la vie d’Irina. Cela permet au lecteur d’avoir une vue globale des 5 tomes de la série.
Ce cinquième volume est préfacé par Marek Halter qui a eu l’occasion de rencontrer cette grande dame.

Extrait : (début de la BD)

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Déjà lu du même auteur :

91sYNAhtwWL Irena – tome 1 : Le ghetto  91dLnOPDZ-L Irena – tome 2 : Les justes

51RBT9XNMpL  Irena – tome 3 : Varso-Vie

81zW7nPj1WL Irena – tome 4 : Je suis fier de toi

Petit bac 2020a
(4) Prénom

2 réflexions sur “Irena, tome 5 : La vie, après – Jean-David Morvan, David Evrard, Séverine Tréfouël, Walter

  1. Quelle belle série ! ♥ Je ne l’ai pas encore terminée, mais il va falloir que je me bouge pour la lire jusqu’au bout. 🙂 Je note l’évocation de Janusz Korczak, qui est pour moi l’une des grandes figures de l’histoire contemporaine.

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