Casterman – novembre 2019 – 64 pages
Quatrième de couverture :
Novembre 1918 : Les armes se sont tues mais le combat des Laina pour leur propre survie continue. Hospitalisé à Troyes, Lucien se souvient de son arrivée à l’orphelinat de Valencourt et de sa rencontre avec ceux qui allaient devenir ses meilleurs amis. A cette époque, la Grande Guerre n’avait pas encore ravagé l’Europe et les moments de joie et d’insouciance étaient fréquents. Pourtant, la douleur, le danger et les vexations fraisaient déjà partie du quotidien des Lulus..
Auteurs : Depuis 2004, le scénariste d’origine bretonne Régis Hautière, pilier des éditions Paquet a signé une vingtaine d’albums en seulement cinq ans dont le Dernier Envol avec Romain Hugault. Il multiplie aujourd’hui les projets chez d’autres éditeurs comme Soleil, Kstr, Glénat, Delcourt ou Dargaud. Après des études supérieures de philosophie et d’histoire et un troisième cycle en ingénierie de la connaissance, Régis Hautière a travaillé une dizaine d’années pour le festival BD d’Amiens.
Diplômé en génie électro-technique et licencié en Arts Plastiques, Hardoc démarre précocement sa carrière comme illustrateur pour une émission jeunesse de France 2, à 15 ans. Il gagne l’Écureuil d’Or qui récompense le meilleur jeune espoir au festival BD d’Angoulême en 1996. Hardoc rencontre ensuite Régis Hautière dans une association bédéesque d’Amiens (!!) et ils décident de travailler ensemble sur la série Le Loup, l’Agneau et les Chiens de guerre (éd. Paquet). Il participe, en mars 2005, au collectif des Nouvelles de Jules Verne en bandes dessinées des éditions Petit à Petit. En 2009, il publie, toujours avec Régis au scénario, l’histoire des Lulus, Jeux de guerre, dans le collectif Cicatrices de guerre(s). Et c’est avec impatience que l’on attendait leurs aventures complètes chez Casterman, La Guerre des lulus est arrivée, en janvier 2013.
Mon avis : (lu en février 2019)
Dans ce premier tome d’après-guerre, nous retrouvons , Lucien est à l’hôpital après avoir perdu une jambe. C’est à l’occasion de sa rééducation qu’il . Il va lui raconter .
Dans ce tome, il n’y a ni action, ni aventure mais plutôt une introspection de Lucien, blessé et seul, il se sent un peu perdu…
C’est l’occasion pour le lecteur d’en découvrir plus sur l’enfance de Lucien et sur l’avant-guerre des Lulus à l’orphelinat.
Le lecteur apprend ainsi qu’un prochain tome est prévu…
Un album avec beaucoup de sensibilité et des personnages attachants. J’apprécie toujours autant cette série.
Extrait : (cliquer sur les planches pour les agrandir)
Déjà lu du même auteur :
La Guerre des Lulus, Tome 1 : 1914 : La maison des enfants trouvés
La Guerre des Lulus, Tome 2 : 1915 : Hans
La Guerre des Lulus, Tome 3 : 1916 : Le tas de briques
La Guerre des Lulus, Tome 4 : 1917 : La déchirure