Delcourt – avril 2019 – 56 pages
Quatrième de couverture :
Pourquoi ne peut-on pas voter en déposant un nem dans l’urne ?
Comment réagir face à un bébé éléphant dans son assiette ?
Les températures annoncées à Metz sont-elles crédibles ?…
Avec Open Bar, Fabcaro n’hésite pas à aborder sans fard les thèmes les plus clivants de notre époque.
Auteur : Fabrice Caro, dit Fabcaro, dessine depuis l’enfance et décide de s’y consacrer pleinement à partir de 1996. Il travaille pour la presse ou l’édition, pour différentes revues de bande dessinée telles : Fluide Glacial, FLBLB, Psikopat, Jade, Tchô !, L’Echo des Savanes, Zoo, Mauvais esprit et CQFD. Il a publié chez des petits éditeurs (comme La Cafetière ou 6 Pieds sous terre) comme chez des gros (Audie, Lombard avec la reprise d’Achille Talon). Fabcaro multiplie les collaborations où il officie en tant que scénariste, avec James, Boris Mirroir (Amour, Passion et CX diesel) ou encore Fabrice Erre (Z comme Don Diego, Mars). Son dernier ouvrage chez 6 Pieds sous terre, Carnet du Pérou fut l’un des livres d’humour marquant de 2013, sélectionné pour les prix d’Angoulême en 2014.
Mon avis : (lu en septembre 2019)
Fabcaro, c’est le monde de l’absurde, l’humour décalé mais également noir et percutant. Aucun sujet n’est épargné, il tourne à la dérision les travers de notre quotidien et de notre société.
Il est question des administrations, des chaînes d’info en continue, de la technologie de nos téléphones, de la musique, des voyages, des bobos, des grèves, de l’art contemporain, de la rentrée littéraire, de la rentrée sociale, de l’alimentation bio, de la radicalisation, du racisme, des institutions…
Le dessin est épuré, les personnages sont volontairement inexpressifs mais les textes sont percutants et ravageurs… Une scénette par page, une planche en généralement six cases et un dialogue dont la chute est le plus souvent imprévisible !
J’attends avec impatience la prochaine tournée !
Extrait :
Déjà lu du même auteur :
Sympa j’aime bien ces BD à sketch ! merci
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Bon, il faut vraiment que je m’y mette
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