Mon père ce poivrot – Louis et Daviet

815+741E27L Bamboo – janvier 2019 – 72 pages

Quatrième de couverture :
Lucien Basset est alcoolique. Au dernier degré. Celui qui vous pousse à boire même de l’éther. Tout le reste a fini par passer après le bistrot. Sa femme l’a quitté, mais il est aussi sans nouvelles de son fils depuis trois ans. Un soir, pourtant, il décide que cette fois, c’est la bonne ! Il arrête de picoler parce qu’il a un truc important à faire ! Il a rendez-vous avec quelqu’un pour lui sauver la vie !

Auteur : Stéphane Louis alias Louis est un dessinateur et scénariste de bande dessinée. 
Autodidacte, il a fait ses premiers pas dans le monde des bulles grâce aux fanzines. Professeur pendant huit années dans le 93, il démissionne de l’Éducation Nationale pour vivre de sa passion et travaille aussi dans des agences de communication, le web et la publicité. 

Mon avis : (lu en juin 2019)
Une BD sur l’alcoolisme et ses ravages. Le personnage principal, Lulu, est un poivrot. Un homme seul, qui noie son mal être dans l’alcool, un vrai pilier de bistrot… Un soir au bar, Lulu voit quelque chose à la TV qui l’interpelle. Il déclare alors au barman : « j’arrête de boire, je dois sauver quelqu’un ». Lulu a-t-il perdu la tête ? Est-il sérieux ? Et s’il voulait plutôt se racheter et renouer avec sa femme et son fils dont il s’est éloigné…
L’alcoolisme est une maladie. Voilà une histoire est touchante, où l’auteur ne porte aucun jugement sur l’alcoolisme, il tente d’expliquer la descente aux enfers de cet homme, et les conséquences sur sa vie de famille, en effet sa femme et son fils sont des victimes de cet alcoolisme.
L’auteur s’est librement inspiré du réel et de sa vie.
Un bémol pour le dessin et les couleurs vives de l’album que je trouve en contradiction avec l’émotion que dégage le sujet.

Extrait : (début de la BD)

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Une réflexion sur “Mon père ce poivrot – Louis et Daviet

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