Le retour à la terre – tome 6 : Les métamorphoses

 Dargaud – mars 2019 – 48 pages

Quatrième de couverture :
Voilà 10 ans que Manu Larssinet, Mariette et tout le petit monde du « Retour à la terre » n’avaient pas donné signe de vie… Mariette attend un deuxième enfant. Madame Mortemont a appris à utiliser un Samsong ® et envoie des emojis énigmatiques. Manu, lui, part à la recherche de son père sur Internet et décide d’arrêter la bande dessinée. Quant à Philippe, l’éditeur-adjoint, il se lance dans un voyage téméraire en direction des Ravenelles… Un 6e tome qui réserve bien des surprises !

Auteurs : Manu Larcenet est né en 1969. Il se lance dans la BD vers l’âge de dix ans et n’arrête plus jamais. Ayant intégré Fluide glacial en 1994, il devient à la mode dans les cocktails, mais il en a vite marre et quitte les lumières de Juvisy pour la campagne. Vers la fin du xxe siècle (il est nul sur les dates), il rencontre Guy Vidal et entre à Poisson Pilote avec Lewis Trondheim et Les Cosmonautes du futur. Travaillant en duo ou en solo (Le Combat ordinaire), il est devenu l’un des auteurs les plus inventifs de la BD actuelle. De 2009 à 2014, il se consacre à Blast (avec un “B”, donc), oeuvre magistrale en noir et blanc. S’ensuit l’adaptation du roman de Philippe Claudel Le Rapport de Brodeck, avant ce “retour à la terre”.
Jean-Yves Ferri, scénariste et dessinateur né au bord d’un champ d’avoine, continue de cultiver les humeurs bucoliques, comme en témoignent ses Fables autonomes (Fluide glacial) et les aventures de son célèbre policier rural, Aimé Lacapelle. Dans Le Retour à la terre, il se penche avec une sensibilité rare sur les états d’âme déracinés de son copain Larcenet. Il connaît un gros succès avec son De Gaulle à la plage, paru en 2007. Depuis 2013, il a donc repris le scénario – avec Didier Conrad au dessin – d’une série avec un petit moustachu et un légèrement enrobé, éditée par une maison concurrente mais néanmoins amie.

Mon avis : (lu en avril 2019)
Plus de dix ans après le tome 5, je ne m’attendais pas à un nouvel épisode des aventures de Manu Larssinet à la campagne…
Sa fille Capucine dit Pupuce a grandi, les chatons aussi. Manu réalise seulement maintenant que Mariette est à nouveau enceinte (de 7 mois), l’arrivée de ce deuxième bébé angoisse Manu qui est totalement préoccupé par l’écriture de sa nouvelle BD « Plast ».
Madame Mortemont est toujours une source d’inspiration pour Manu, elle a maintenant un téléphone portable et elle envoie des textos en utilisant les émoticônes qui sont de vrais rébus… Avec Madame Mortemont l’utilisation de la recherche vocale donne un ensemble de questions et de réponses assez surréaliste !
A Paris l’éditeur de Manu souhaiterai un nouveau « retour à la terre » mais Ferri travaille sur Astérix. L’éditeur décide d’envoyer Philippe, son collaborateur, pour faire une nouvelle proposition à Manu. Philippe est donc envoyé à la campagne pour rencontrer Manu : une vraie expédition !
Après un train omnibus, Philippe arrive à 7,5 km des Ravanelles, pas de « car Macron » en hiver, il se décide à finir à pied les 6 km de trajet en passant par le bois des Chuchotis… C’est vraiment l’aventure !
J’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver ce nouveau « Retour à la terre », cela m’a donné envie de me replonger dans les premiers albums de cette série !

Extrait : (début du livre)

Déjà lu des mêmes auteurs :

    
Le retour à la terre

 Blast : 1 – Grasse carcasse
  Blast : 2 – L’Apocalypse selon saint Jacky
 Le combat ordinaire : tome 1
Le combat ordinaire : tome 2

 Blast : 3 – La tête la première
Blast : 4 – Pourvu que les Bouddhistes se trompent

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