Dargaud – janvier 2022 – 148 pages
Quatrième de couverture :
Amalia est au bord du burn-out. Dans sa famille, où elle s’occupe de sa fille Lili, 4 ans et subit sa belle-fille Nora, 17 ans, ça crie et ça claque les portes, sans répit. Dans l’entreprise où elle est coach, on parle rentabilité, process’, elle perd le sens de ce qu’elle fait. Dans les campagnes alentours, elle voit la terre épuisée par la pollution et à la radio, les nouvelles du monde sont loin d’être rassérénantes. Alors Amalia fatigue et s’épuise, Amalia craque.
Auteure : Née en 1979, Aude Picault a obtenu le diplôme en communication visuelle des Arts déco de Paris. Elle autoédite « MoiJe » en 2004, ce qui lui permet de poser un pied dans la bande dessinée. Depuis, elle n’arrête pas, et publie notamment « Papa » (2006), « Les mélo maniaks » (2008), « Transat » (2009), « Comtesse » (2010), avant de se lancer avec Fabrice Parme dans l’adaptation en bande dessinée du magnifique dessin animé « Famille Pirate » (2 tomes, 2012 et 2014). En 2015 elle sort « Parenthèse Patagone », récit de son voyage autour de la Patagonie en voilier. En 2017, paraît « Idéal standard ». Un roman graphique qui décrit le quotidien d’une trentenaire au-delà des clichés habituels sur les relations amoureuses. La même année sort « L’air de rien », un album consacré aux relations sociales dans le cadre de la vie urbaine. Elle publie en 2019 « Déesse ». En 2022 « Amalia ».
Mon avis : (lu en juillet 2022)
Amalia est la mère d’une petite Lili et belle-mère de Nora, la fille de Karim, son conjoint. Amalia est chaque jour, à tout instant confrontée au risque d’épuisement…
Avec humour, Aude Picault raconte le quotidien d’Amalia avec les pressions et la charge mentale qu’elle subit en permanence.
Elle doit tout gérer : au travail où on lui en demande toujours plus, sous prétexte d’agilité et de flexibilité. A la maison où elle doit s’occuper de l’éducation de sa fille, de la crise d’adolescence de sa belle-fille, des tâches domestiques… Karim, boulanger dans une usine de pain industriel, est là pour l’aider et gère mieux la pression du quotidien. Amalia est également préoccupée par la crise environnementale et n’hésite pas re-trier les poubelles de ses voisins peu soucieux du recyclage… C’est une perfectionniste.
Amalia passe sa vie à courir, jusqu’au jour où elle va craquer et réaliser qu’elle va devoir changer sa façon de vivre… Avec cette comédie tendre et pleine de réalité, Aude Picault dénonce à la fois : l’industrie agro-alimentaire, le modèle des influenceuses, le management absurde, le harcèlement. Mais tout n’est pas sombre car un autre monde est possible !
Extrait : (début de la BD)
(6) Prénom