Un général, des généraux – Boucq François, Juncker Nicolas

81+3sE-+IDL 91QLSFl9WyL
édition spéciale (noir et blanc)  édition  normale (couleur)

Lombard – février 2022 – 144 pages

Quatrième de couverture :
Mai 1958. Alger s’embrase contre un nouveau gouvernement qui, à Paris, semble prêt à dialoguer avec les indépendantistes. Des milliers de colons se soulèvent, obligeant l’armée et ses généraux à choisir leur camp : rester loyaux à l’état ou à l’Algérie française, dernier vestige du grand empire colonial Français. Dépassés et galvanisés par la situation, les généraux s’embarquent dans un coup d’état qui devient rapidement incontrôlable… Et si seul un vieil homme à la retraite, le « dernier héros français », était capable d’arrêter cette machine folle et éviter une guerre civile ? Ce vaudeville politico-militaire donnera les clés du pouvoir à de Gaulle et sa Ve République… car juré-craché, « le Général » l’a promis à toutes et à tous : cette fois, il les a compris.

Auteurs : Boucq, de son vrai nom François Boucq, est un auteur de bande dessinée français né à Lille en 1954. Il a reçu en 1998 le grand prix de la ville d’Angoulême, qui récompense l’ensemble de sa carrière. 
Nicolas Juncker est né en 1973. Après des études d’histoire, il devient dessinateur de presse puis professeur de bande dessinée au conservatoire des Arts de Saint-Quentin en Yvelines et d’Ivry-sur-Seine. Il signe en 2003 chez Treize Étrange sa première bande dessinée, Le Front, puis Malet en 2005, et D’Artagnan, Journal d’un Cadet, en 2008. Plus récemment, il a écrit le scénario du triptyque Fouché (Les Arènes) et de la série Un jour sans Jésus (Vents d’ouest). 

Mon avis : (lu en juin 2022)
Tous les faits racontés dans cette bande-dessinée sont vrais.
Alger, le 13 mai 1958. Une manifestation de pieds-noirs tourne à l’insurrection. L’annonce de la nomination d’un énième président du Conseil, Pierre Pflimlin, qui a évoqué l’éventualité de négocier avec le FLN, a mis le feu aux poudres. Un comité de salut public prend le pouvoir et défie le gouvernement.
Cette BD raconte comme une comédie satirique cet engrenage d’événements plus ou moins hasardeux à l’origine de la Ve République et du retour du Général de Gaulle à la tête de la France.
Historiquement, c’est très intéressant pour moi, dont les programmes d’Histoire n’ont jamais été au-delà de 1945. Mais, j’ai lu cette BD en version spéciale, noir et blanc et je l’ai donc trouvé plutôt austère et pas facile à lire. J’ai découvert plus tard la version couleur qui semble plus abordable à lire. 

Extrait : (début de la BD)

PlancheA_440574009010013014 015016

Petit bac 2022
(6) Ponctuation
(la virgule)

Déjà lu des mêmes auteurs :

7107hv78xWL Seules à Berlin – Nicolas Juncker

61ctMY08fQL Janvier 2015 : Le procès – Yannick Haenel et François Boucq

Publicité