Dargaud – mars 2021 – 120 pages
Quatrième de couverture :
Magali a 11 ans. Elle aime les Beatles, dans la catégorie « passionnément » ou « à la folie ». Ce qu’elle aime moins, c’est l’école, surtout depuis qu’elle est au collège. Elle qui pensait être une élève comme les autres éprouve soudainement une peur panique à l’idée d’aller au collège. Telle une « Alice au pays des merveilles », elle se réfugie alors dans l’univers parallèle des Beatles nourri de leur musique et de couleurs éclatantes. Une bande dessinée autobiographique, sensible et drôle, en dépit de la gravité du sujet, la phobie scolaire.
Autrice : Magali Le Huche est née en Région parisienne en 1979. Elle passe cinq ans aux Arts décoratifs de Strasbourg, dont trois années dans l’atelier d’illustration. Elle sort de l’école en 2004 et retourne à Paris avec, sous le bras, « Les Sirènes de Belpêchao » (2005) et « Bertille Bonnepoire » (2006), ses deux premiers albums pour les enfants. Depuis, elle travaille régulièrement, comme auteure et comme illustratrice, pour la presse et l’édition jeunesse. « À la recherche du nouveau père » (2015) est sa deuxième bande dessinée en duo avec Gwendoline Raisson. Avec « Nowhere Girl » (2021), Magali signe une bande dessinée autobiographique, sensible et drôle, en dépit de la gravité du sujet, la phobie scolaire.
Mon avis : (lu en mars 2022)
Paris, durant les années 90, Magali entre en sixième, elle est à la fois contente et pleine de bonnes résolutions. Mais très rapidement, cette première année de collège ne se passe pas comme elle l’espérait. Certains professeurs terrorisent les élèves, Magali ne trouve pas de solidarité avec ses camarades de classe… Et au fil des jours, elle va en cours avec la boule au ventre, puis l’angoisse l’envahie à s’en rendre malade physiquement avec des vomissements et des évanouissements. Le diagnostic tombe : phobie scolaire. Magali finit par quitter son collège et poursuit sa scolarité à distance, en étant inscrite au Cned.
En parallèle, Magali découvre les Beatles et se réfugie dans leur musique, elle devient intarissable sur le sujet…
Voilà une BD très intéressante, sincère, lumineuse et pleine d’humour sur le sujet sérieux qu’est la phobie scolaire dont l’auteure a été victime lors de sa pré-adolescence. Elle a su passer le cap grâce à l’écoute de ses parents, à sa passion pour la musique des Beatles et le dessin qui lui a permis d’exprimer son mal-être..
Extrait : (début du livre)
Quand je vois le nombre de crise d’angoisse que nous avons avec les collégiens depuis le retour du confinement, je prends !
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