Steinkis – novembre 2021 – 151 pages
Quatrième de couverture :
Plongez dans l’œil même du photographe !
New York, 1953. Joanna et Lawrence Ward engagent une nouvelle nourrice pour leur fille Gwen.
Très secrète, un peu étrange et parfois sévère, Vivian Maier trouve pourtant les faveurs de la petite fille qui la suit dans ses pérégrinations urbaines et l’observe capturer le monde qui l’entoure à travers l’objectif de son Rolleiflex.
À mi-chemin entre fiction et biographie, Paulina Spucches nous entraîne de Brooklyn au Champsaur, imaginant le contexte que pourrait renfermer chaque cliché de Vivian Maier, génie de la photographie de rue.
Auteur : Autrice et illustratrice Franco-Argentine, Paulina Spucches publie un premier roman graphique dédié à la figure de Vivian Maier, photographe découverte après sa mort.
Mon avis : (lu en février 2022)
J’ai vraiment découvert Vivian Maier assez récemment en voyant le film documentaire « À la recherche de Vivian Maier ». J’avais déjà entendu parler de cette « photographe de rues » autodidacte découverte après sa mort mais je ne m’y étais pas spécialement intéressée.
Dans cette BD, l’autrice est partie d’une vingtaine de photographies noir et blanc réalisées par Vivian Maier, pour raconter sa vie de 1952 à 1960, Paulina les a dessinée dans un style très coloré et elle a imaginé les circonstances de la photo. Sa démarche est très originale.
Vivian Maier est un vrai mystère puisqu’elle est toujours restée dans l’ombre, très secrète. Nourrice, elle emmenait les enfants en promenade tout en exerçant son art de la photographie. De son vivant, elle n’a jamais montré ou exposé ses clichés. Des dizaines de milliers de photographies ont été retrouvées après sa mort, dont une majorité de négatifs non développés et parmi eux, de très nombreux autoportraits de l’artiste.
Cette bande dessinée est un hommage à l’œuvre de Vivian Maier à la portée de tous et cela donne envie au lecteur de mieux la découvrir.
Je vous encourage à aller voir le site des photographies originales de Vivian Maier et à la fin de ce billet, je me suis amusée à mettre en parallèle la quatrième de couverture de la BD et quelques uns des clichés de Vivian Maier correspondant.
J’ai eu un coup de coeur pour cette BD découverte par hasard! Merci pour le parallèle dessins photos : ça m’a manqué dans ma lecture!
J’aimeJ’aime