Lombard – août 2021 – 256 pages
Quatrième de couverture :
Samuel broie du noir. Et il y a de quoi ! Il est célibataire, vit dans un petit appartement sous un toit de Paris et se morfond dans un travail qui ne le passionne pas… Seul chez lui le soir de son anniversaire, Samuel s’amuse à appeler le seul numéro qu’il connait par cœur, celui de sa maison d’enfance. À sa grande surprise, quelqu’un décroche : lui-même. Le petit Samuel, 10 ans, qui rêve d’être footballeur, de voyager et d’écrire des romans pour impressionner les filles… Comment garder la tête haute quand on doit avouer à l’enfant qu’on était qu’on n’a réalisé aucun de ses rêves ? Il est temps pour Samuel de reprendre sa vie en main…
Auteur : Grégory Panaccione est un animateur, illustrateur, dessinateur et coloriste de bande dessinée français. À 14 ans, il entre à l’école Estienne de Paris, où il apprend les bases du dessin, du graphisme et de la gravure sur cuivre classique. Il poursuit ensuite ses études artistiques aux Beaux-arts de Paris où il expérimente le dessin de nus et l’étude de morphologie. Après une expérience frustrante dans le monde de la publicité, il décide de se lancer dans la bande dessinée.
Il publie sa première bande dessinée muette, « Toby mon ami », en 2012, puis « Âme perdue » en 2013.
« Un océan d’amour », scénario de Wilfrid Lupano, en 2014 – Sélection officielle du Festival d’Angoulême 2015, Prix de la BD Fnac 2015. En 2016, il publie « Chronosquad » sur un scénario de Giorgio Albertini.
Il vit à Milan depuis plus de dix ans et continue d’expérimenter différentes techniques de dessins animés en changeant souvent de rôle (designer de personnages, designer de décors, lay-out et aussi un peu d’animation, pour finir comme réalisateur pour plusieurs séries TV).
Mon avis : (lu en novembre 2021)
Cette BD est l’adaptation d’un
Samuel fête ses 35 ans avec un gâteau, des bougies, du champagne… mais il est tout seul… Personne n’est présent pour partager ce jour de fête avec lui. Après avoir bu toute la bouteille, il téléphone à son ex-épouse qui l’a quitté depuis huit ans. Celle-ci est lassée que Samuel l’appelle tous les ans le soir de son anniversaire. Elle lui demande fermement d’arrêter de l’appeler pour toujours.
N’ayant plus personne à qui parler, il compose au hasard le qu’il connaît par cœur, celui de
L’histoire est belle et prête à réfléchir sur sa propre vie et s’interroger si l’enfant que nous étions serait fier ou non de l’adulte que nous sommes devenus ? Mais je n’aime pas du tout le dessin.
Extrait : (début de la BD)
(1) Verbe