Casterman – mars 2020 – 200 pages
Quatrième de couverture :
« On dit que les Russes ne connaissent aucune pitié. Qu’ils abattent les prisonniers et les vieillards. Qu’ils mangent les enfants. Quant aux femmes des peuples vaincus… Nous savons toutes ce qui nous attend ». Ingrid est allemande et travaille pour la Croix-Rouge. Evgeniya est russe et fait partie du N. K. V. D. La première survit dans une ville en ruines. La seconde cherche les restes d’Adolf Hitler. Dans Berlin, quelques jours au printemps 1945, deux femmes que tout oppose vont se découvrir.
Auteur : Nicolas Juncker est né en 1973. Après des études d’histoire, il devient dessinateur de presse puis professeur de bande dessinée au conservatoire des Arts de Saint-Quentin en Yvelines et d’Ivry-sur-Seine. Il signe en 2003 chez Treize Étrange sa première bande dessinée, Le Front, puis Malet en 2005, et D’Artagnan, Journal d’un Cadet, en 2008. Plus récemment, il a écrit le scénario du triptyque Fouché (Les Arènes) et de la série Un jour sans Jésus (Vents d’ouest).
Mon avis : (lu en février 2021)
Pour créer cette histoire de fin de Seconde Guerre Mondiale, Nicolas Juncker s’est inspiré des témoignages de deux femmes, qui ont réellement existé.
Berlin, avril 1945, la ville est en ruine après les bombardements américains et britanniques. Ingrid 28 ans, est allemande et travaille pour la Croix-Rouge. Evgeniya, 19 ans, est russe et fait partie des troupes d’élite du N.K.V.D, elle vient d’arriver à Berlin avec l’armée soviétique pour authentifier les restes d’Hitler. Ingrid et Evgeniya vont devoir cohabiter chez l’habitant, dans la même chambre.
Tout oppose ces deux femmes et pourtant elles vont durant quelques jours réussir à se découvrir autour de leurs points communs celui d’être femme et de devoir lutter pour exister dans ce monde très masculin, celui de tenir un journal intime qui permet au lecteur de mieux les découvrir…
« Seules à Berlin » est également une réflexion sur les côtés sombres de la guerre, comme les bombardements, les conditions de vie très difficiles, les horreurs dont sont victimes les civils…
Nicolas Junker utilise toutes les gammes de gris pour dessiner ce récit terrible, émouvant et très instructif.
Extrait :
(2) Adjectif
Une époque que l’on n’ a pas fini de découvrir. merci et bonne soirée
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