Jour : 11 mars 2020
Paul à la maison – Michel Rabagliati
La Pastèque – janvier 2020 – pages
Quatrième de couverture :
Paul à la maison est le 9e tome de la série. Cette fois-ci, l’action de déroule en 2012, Paul est auteur de bande dessinée à temps plein et lance un nouvel ouvrage au Salon du livre de Montréal. Entretemps, sa fille part travailler en Angleterre, Lucie n’habite plus avec lui et sa mère ne va pas bien… Paul à la maison traite du deuil, sous de multiples formes. Un album émouvant.
Auteur : Michel Rabagliati est né en 1961 à Montréal où il a grandi dans le quartier Rosemont. Après s’être intéressé un moment à la typographie, il étudie en graphisme et il travaille à son compte dans ce domaine à partir de 1981. Puis, il se lance sérieusement dans l’illustration publicitaire à partir de 1988.
Depuis 1998, ses bandes dessinées révolutionnent le 9e art québécois. En 2007, l’auteur s’est vu décerner une Mention spéciale pour l’ensemble de son oeuvre par le Prix des libraires du Québec, et Paul à Québec a remporté plus de 7 prix, dont le Prix du public au Festival international de Bande dessinée d’Angoulême en 2010.
Mon avis : (lu en février 2020)
Paul à la maison est le tome 9 de la série.
Paul vit avec son petit chien dans un petit pavillon de banlieue, avec un jardin.
Lucie est partie, Rose vit chez sa mère et ne vient pas voir souvent son père. Et elle veut partir vivre en Angleterre.
Régulièrement Paul rend visite à sa mère qui vit dans une résidence pour personnes âgés, vieillissante elle n’est pas au mieux de sa forme.
A l’image de la couverture grise de cet album, tout cela n’est pas très gai… Solitude, dépression, le lecteur se trouve plongé au cœur de la détresse urbaine…
Malgré ce quotidien peu engageant, l’humour est toujours présent dans cet album !
Il y a Tonio l’agricoltore, le voisin italien de Paul, qui ne parle qu’anglais et dont le jardin, dont il s’occupe à longueur d’année, est sa raison de vivre. Depuis 50 ans, sa vie est immuablement synchronisée sur le calendrier agricole. En comparaison le jardin de Paul est une forêt vierge, son pommier est à moitié mort et l’eau de la piscine n’arrive pas à rester claire…
Paul ne supporte plus les gens hypnotisés par les téléphones portables et s’imagine les leur confisquer…
Il y a quelques pages sur Paul au Salon du Livre de Montréal ou sur Paul, ancien typographe, qui s’agace sur le changement de la police de caractère (Highway en Clearview) sur les panneaux de signalisation de l’autoroute…
Je suis une inconditionnelle des aventures de Paul, cet album émouvant est celui du temps qui passe et cela parle à tous !
Extrait :
Déjà lu du même auteur :
Paul en appartement
Paul au parc
Paul dans le Nord
Paul à Québec