L’année 2019 en chiffres…

Mes lectures au cours de l’année 2019

Nombre de lectures plus important en 2019 (128) par rapport à 2018 (120)

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*  *  *

Par genre

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Les romans sont au 1er rang suivis par les BD au 2ème rang,
puis les polars au 3ème rang

dont 19 lectures audio
(soit  15% du total de mes lectures ou 25% si je ne compte pas les BD)

*  *  *

Par sexe de l’auteur

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Il y a 63,6% d’auteurs masculins pour 36,4% d’auteures féminines.
Le pourcentage total reste inchangé en un an.
Pour toutes mes lectures hors BD, il y a une majorité féminine, 59% en moyenne.
Pour les BD, c’est toujours très déséquilibré en faveur du masculin,
avec plus de 8 sur 10 !

*  *  *

Par nationalité de l’auteur

Romans

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Près de 60% de romans français, puis un peu plus de 20% de romans européens
et un peu moins de 20 % de romans d’Amérique du Nord 

Polar, roman noir, thriller 

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Pour les polars, l’Europe représente plus des 2/3

BD

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Pour les BD, la France est la grande gagnante avec plus des 2/3 !

Tous genres confondus, j’ai lu des livres de 20 nationalités différentes
dont 14 en Europe…
Après la France(79), les grands gagnants sont les États-Unis (10), la Belgique (8),
l’Italie (7) et le Canada (7 dont 5 du Québec)

*  *  *

Merci à tous pour vos visites et vos commentaires.

A l’Année Prochaine !

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Bilan final Challenge Voisins Voisines 2019…

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Nous étions 8 participants actifs

Nous avons lu ensemble 135 livres  (dont 129 différents)

Le livre le plus lu :

Cette année, 2 livres

Hamish MacBeth, tome 1 : Qui prend la mouche de Mc Beaton
(
Aproposdelivres, Pativore et Sharon)
Hamish Macbeth, tome 2 : Qui va à la chasse – M.C. Beaton
(Aproposdelivres, Pativore et Sharon)

 L’auteur le plus lu :

M.C. Beaton avec 11 livres  différents (15 lectures)

Grands lecteurs : 

Sharon : 38 livres
Aproposdelivres et Manika : 25 livres
Anne7500 : 24 livres
Passage à l’Est  : 9 livres
Pativore : 8 livres
Passion Culture, Desjardins : 3 livres

Spécialistes…

Belgique :  Anne7500  (12 livres)
Angleterre  : Anne7500 (8 livres)
Suède  : Sharon (8 livres)
Ecosse :  Aproposdelivres et Sharon  (6 livres)

Nombre de pays visité : 20 pays

Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Moldavie, Norvège, Pologne, Roumanie, Royaume-Uni (Angleterre, Écosse, Pays de Galles), Slovaquie, Suède, Suisse, Turquie

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Pays gagnants :

Belgique : 25
Angleterre (Royaume-Uni) : 21
Écosse (Royaume-Uni) et Suède : 17
Italie  : 1
6

Grands voyageurs :

Sharon  : 12 pays
Aproposdelivres et Manika : 11 pays

Passage à l’Est ! et Pativore : 6 pays

Bilan chiffré du 31/12/2019

J’ai peut-être oublié de noter une ou plusieurs de vos lectures…
N’hésitez pas à me signaler mes erreurs, elles seront rectifiées ultérieurement !

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Le challenge se poursuit en 2020 !

C’est lundi, que lisez-vous ? [96]

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C’est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé maintenant par Camille

Qu’est-ce que j’ai mis en ligne ces dernières semaines ?

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A crier dans les ruines – Alexandra Koszelyk
Les victorieuses – Laetitia Colombani

Qu’est-ce que je lis en ce moment ?

Fortune de mer – Clément Belin & Costès
Elmet – Fiona Mozley (rencontre Babelio)

Que lirai-je les semaines prochaines ?

Demain, demain : Gennevilliers cité de transit 1973 – Laurent Maffre (Masse Critique Babelio)
Les couloirs aériens – Étienne Davodeau, Joub, Christophe Hermenier
Le jour où il a suivi sa valise – Beka, Marko, Maëla
Le travail m’a tué – Grégory Mardon, Hubert Prolongeau, Arnaud Delalande
In waves – A.J Dungo

Bonnes lectures et bonne semaine !

Mes livres coups de cœurs 2019

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Voici une sélection complètement subjective de livres qui m’ont marqués, qui m’ont touchés, qui m’ont émus, que j’ai aimé cette année…

Dans la catégorie Roman français

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Dans la catégorie Roman étranger

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Dans la catégorie Roman québécois (ou canadien)

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Dans la catégorie Roman policier

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Dans la catégorie Document

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Dans la catégorie Adolescent

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Dans la catégorie Bande Dessinée

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Dans la catégorie Beau Livre

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Dans la catégorie Livre Audio

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Les victorieuses – Laetitia Colombani

Lu en partenariat avec Audiolib

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Audiolib – novembre 2019 – 5h28 – Lu par l’autrice

Grasset – mai 2019 – 224 pages

Quatrième de couverture :
Brillante avocate, Solène tente de se reconstruire après un burn-out. Acceptant une mission bénévole d’écrivain public, elle est envoyée au Palais de la Femme, vaste foyer au coeur de Paris. Les résidentes s’appellent Binta, Sumeya, Cvetana, Salma ou la Renée et viennent du monde entier. Lorsqu’elles voient arriver Solène, elles se montrent méfiantes. Solène vacille mais s’acharne, bien décidée à trouver sa place auprès de ces femmes aux destins tourmentés.
Un siècle plus tôt, Blanche Peyron oeuvre en faveur des démunis. Elle a voué sa vie à l’Armée du Salut et rêve d’offrir un refuge à toutes les exclues de la société. Le chemin est ardu, mais Blanche ne renonce jamais.
Laetitia Colombani donne vie à ces Victorieuses anonymes, à Blanche l’oubliée, et  toutes celles qui refusent de se résigner. Un hymne à la solidarité prodigieusement romanesque, porté par la lecture délicate de l’autrice elle-même.

Auteur : Laetitia Colombani est romancière, cinéaste et comédienne. Son premier roman, La Tresse, s’est vendu à un million d’exemplaires en France et a été traduit en 33 langues. Il est en cours d’adaptation au cinéma par l’autrice. Il a également été décliné en album jeunesse, La Tresse ou le voyage de Lalita.

Mon avis : (écouté en décembre 2019)
C’est grâce au Café Lecture que j’ai eu envie de découvrir ce livre dont la couverture ne me donnait pas du tout envie de m’y plonger…
Dans ce roman, Laetitia Colombani nous raconte une histoire, ou plutôt deux, autour des femmes marginalisées, exclues de la société et du bénévolat.
La première se passe de nos jours, Solène est une jeune avocate qui tente de se reconstruire après un burn out. Son psychiatre l’encourage à sortir de chez elle et à faire une activité tournée vers les autres… Sans grande conviction, elle accepte de tenir une permanence hebdomadaire comme écrivain public au « Palais de la Femme », rue de Charonne à Paris, dans un centre d’accueil pour femmes. Une expérience enrichissante et bouleversante pour Solène, son regard et ses valeurs vont évoluer au côté de ses femmes cabossées de la vie, venues chercher refuge dans cette Maison. Des femmes du bout du monde comme d’à côté, venue de la rue, victimes de leur mari, des coutumes de leur pays, de maltraitances… Solène est venue donner du temps, elle va recevoir beaucoup plus de toutes ses femmes qui n’ont rien.
Dans la seconde, Laetitia Colombani nous raconte la naissance de l’Armée du Salut en France et en particulier, rend hommage à Blanche Peyron qui créa le « Palais de la Femme » à Paris.
1925, engagés dans l’Armée du Salut, Blanche Peyron et son mari Albin ont déjà ouvert des refuges pour les sans abris à Paris et en Province. Ils ne ménagent pas leur peine. Combattante, engagés et tenace, Blanche Peyron a consacré sa vie aux autres et particulièrement aux femmes les plus démunies.
Le « Palais de la Femme », au si beau nom, est une vraie Tour de Babel, un lieu vivant, un lieu d’espoir où se côtoie le magnifique et le tragique, le drôle et l’insolite, le lecteur est ému et touché.
Dans cette version audio, il y a en bonus un entretien avec l’auteure, toujours très intéressant. Elle revient sur le succès de son premier roman « La tresse » et raconte la genèse de ce roman.

Merci Pauline et Audiolib pour cette lecture pleine d’humanité.

Extrait : (début du livre)
Tout s’est passé en un éclair. Solène sortait de la salle d’audience avec Arthur Saint-Clair. Elle s’apprêtait à lui dire qu’elle ne comprenait pas la décision du juge à son encontre, ni la sévérité dont il venait de témoigner. Elle n’en a pas eu le temps.
Saint-Clair s’est élancé vers le garde-corps en verre et l’a enjambé.
Il a sauté de la coursive du sixième étage du palais.
Durant quelques instants qui ont duré une éternité, son corps est resté suspendu dans le vide. Puis il est allé s’écraser vingt-cinq mètres plus bas.
La suite, Solène ne s’en souvient pas. Des images lui apparaissent dans le désordre, comme au ralenti. Elle a dû crier, certainement, avant de s’effondrer.
Elle s’est réveillée dans une chambre aux murs blancs.
Le médecin a prononcé ces mots : burn out. Au début, Solène s’est demandé s’il parlait d’elle ou de son client. Et le fil de l’histoire s’est reconstitué.
Elle connaissait depuis longtemps Arthur Saint-Clair, un homme d’affaires influent mis en examen pour fraude fiscale. Elle savait tout de sa vie, les mariages, les divorces, les petites amies, les pensions alimentaires versées à ses ex-femmes et ses enfants, les cadeaux qu’il leur rapportait de ses voyages à l’étranger. Elle avait visité sa villa à Sainte-Maxime, ses somptueux bureaux, son superbe appartement du VIIe arrondissement de Paris. Elle avait reçu ses confidences et ses secrets. Solène avait passé des mois à préparer l’audience, ne laissant rien au hasard, sacrifiant ses soirées, ses vacances, ses jours fériés. Elle était une excellente avocate, travailleuse, perfectionniste, consciencieuse. Ses qualités étaient unanimement appréciées dans le cabinet réputé où elle exerçait. L’aléa judiciaire existe, tout le monde le sait. Pourtant, Solène ne s’attendait pas à une telle sentence. Pour son client, le juge a retenu la prison ferme, des millions d’euros de dommages et intérêts.

« Jolabokaflod », les Islandais célèbrent les livres

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En Islande, la lecture, c’est sacré.
En effet, chaque année, près de sept Islandais sur dix achètent un ou plusieurs livres à glisser sous le sapin. La tradition veut que chacun, après avoir profité d’un bon repas de Noël, se plonge, chocolat chaud à la main, dans l’un des romans qu’il vient de recevoir. Un moment de calme et de douceur pour finir les festivités en beauté.

La tradition du “Jolabokaflod” (ce qui signifie, « fleuve de livres de Noël ») date de la fin de la Seconde Guerre mondiale. En 1944, l’Islande obtient son indépendance vis à vis du Danemark, et les années qui suivent sont difficiles. Pour éviter l’endettement des ménages, l’Islande limite les importations, mais le papier, lui, reste bon marché. Rapidement les livres remplacent alors les jouets sous le sapin. Et petit à petit, les sorties littéraires se sont naturellement concentrées avant la période des fêtes.

Pays le moins densément peuplé d’Europe occidentale, l’Islande est en revanche celui qui publie le plus de nouveaux titres par habitant au monde, derrière le Royaume-Uni, selon l’Association internationale des éditeurs.

Un Islandais sur dix publie un livre au cours de sa vie. Et les Islandais sont naturellement de grands lecteurs. L’île compte 83 bibliothèques, et une journée nationale leur est consacrée chaque année début septembre depuis 2011.

5def82fc210000170434f859(article inspiré par ceux de Positivr et Huffingtonpost)

Je ne connaissais pas cette belle tradition… je l’applique depuis très longtemps,
car j’offre quasiment toujours des livres à ceux que j’aime !

 

A crier dans les ruines – Alexandra Koszelyk

715TlZ+GONL Aux Forges de Vulcain – août 2019 – 254 pages

Quatrième de couverture :
Tchernobyl, 1986. Lena et Ivan sont deux adolescents qui s’aiment. Ils vivent dans un pays merveilleux, entre une modernité triomphante et une nature bienveillante. C’est alors qu’un incendie, dans la centrale nucléaire, bouleverse leur destin. Les deux amoureux sont sépares. Lena part avec sa famille en France, convaincue qu’Ivan est mort. Ivan, de son côté, ne peut s’éloigner de la zone, de sa terre qui, même sacrifiée, reste le pays de ses ancêtres. Il attend le retour de sa bien-aimée. Lena grandit dans un pays qui n’est pas le sien. Elle s’efforce d’oublier. Un jour, tout ce qui est enfoui remonte, revient, et elle part retrouver ce qu’elle a quitté vingt ans plus tôt.

Auteur : Alexandra Koszelyk est née en 1976. Elle enseigne, en collège, le français, le latin et le grec ancien.

Mon avis : (lu en novembre 2019)
En 1986, à Tchernobyl, Léna et Ivan sont meilleurs amis et passent tout leur temps ensemble, ils s’aiment. Mais un soir d’avril, le père de Léna, ingénieur, rentre à la maison, paniqué, un incendie vient de se déclencher dans la centrale nucléaire, il faut fuir immédiatement. Léna quitte Pipriat avec sa famille pour la France, sans pouvoir faire ses adieux à Ivan. En France, Lena et sa famille ont dû s’adapter à un nouveau style de vie, à de nouvelles coutumes. Lena n’a jamais oublié sa terre d’origine et Ivan, qu’elle pense mort. Ivan, fils de paysan, est resté en Ukraine, proche de la zone d’exclusion de Tchernobyl.
Vingt ans plus tard, Lena revient en Ukraine pour tenter de retrouver son pays d’enfance, elle est une touriste pas comme les autres…
Dans ce premier roman réussi, l’auteur évoque une catastrophe mondialement connue et ses conséquences, il est question d’exil, d’amour, de lecture pour se reconstruire et de nature.

Extrait : (début du livre)
Quand Léna arrive à Kiev, elle ne s’attend à rien ou plutôt à tout. Des odeurs de son enfance, la musique de sa langue natale, les dernières images avant son exil. Mais de fines particules assombrissent les lumières de la ville, la grisaille embrume ses souvenirs. Des silhouettes la frôlent et semblent appartenir à un autre temps. Quand elle remonte le col de sa veste, un homme lui fait signe de l’autre côté de la rue puis s’approche. À quelques mètres d’elle, il découvre son erreur : il l’a prise pour une autre. Elle comprend à peine ses excuses en russe. Léna regarde la silhouette, celle-ci n’est déjà plus qu’un point à l’horizon.
« À la prochaine à droite, vous serez arrivé à votre destination. »
La voix métallique du GPS la sort de sa rêverie. Au bout de l’allée clignotent les néons de l’agence de voyages. Elle pousse la porte, de l’air chaud enveloppe ses mollets. Derrière le comptoir se tient une femme qui lui tend un dépliant. Ici, une seule destination est proposée.
« Pour vous rendre dans la ville fantôme Pripiat, vous prendrez notre bus. Il y a un seul aller-retour par jour. Quand vous serez dans la zone contaminée, vous ne resterez jamais seule. Vous suivrez la guide et resterez avec votre groupe. Deux conditions à remplir pour y accéder : vous devez me certifier que vous avez plus de dix-huit ans et que vous n’êtes pas enceinte. Vous signerez ce papier en deux exemplaires. Un pour vous, un pour moi. »

Le prix annoncé est élevé, mais Léna ne tergiverse pas quand elle dépose cinq cents dollars sur le comptoir. La femme au tailleur vert compte un à un les vingt-cinq billets de vingt dollars. Elle mouille son doigt puis l’applique sur le coin du billet. Une petite trace se forme avant de s’évanouir. L’hôtesse en fait un tas ordonné puis les range dans une boîte rouillée. Lorsqu’elle la referme, le grincement remplit la pièce vide. D’un tiroir, elle sort un registre d’inscription. De la poussière tournoie quand elle le dépose sur son bureau.
« Il me reste une place pour demain. Mais peut-être est-ce trop tôt ? »
Léna n’ose y croire, elle fixe la femme quelques secondes, puis sourit en signe d’acquiescement. Quand elle repasse le seuil de l’agence, le ciel lui semble moins gris.

 

 

C’est lundi, que lisez-vous ? [95]

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C’est le jour du rendez-vous initié par Mallou proposé maintenant par Camille

Qu’est-ce que j’ai mis en ligne cette semaine ?

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Combien de pas jusqu’à la lune – Carole Trébor
#NOUVEAU CONTACT – Bruno Duhamel
Les vrais chiffres de la start-up nation – DataYolo

Qu’est-ce que je lis en ce moment ?

Les victorieuses – Laetitia Colombani (partenariat Audiolib)

Que lirai-je les semaines prochaines ?

Demain, demain : Gennevilliers cité de transit 1973 – Laurent Maffre (Masse Critique Babelio)
Fortune de mer – Clément Belin & Costès
Les couloirs aériens – Étienne Davodeau, Joub, Christophe Hermenier
Le jour où il a suivi sa valise – Beka, Marko, Maëla
Le travail m’a tué – Grégory Mardon, Hubert Prolongeau, Arnaud Delalande
In waves – A.J Dungo

Bonnes lectures et bonne semaine !