Gallimard – novembre 2009 – 64 pages
Quatrième de couverture :
Daru, jeune instituteur français né en Algérie, vit dans son école, au cœur des hauts plateaux. Un jour d’hiver, le gendarme Balducci lui confie un prisonnier en lui donnant l’ordre de le convoyer jusqu’à la ville voisine pour le livrer à la justice. Daru a beau refuser la mission, le gendarme s’en va et laisse là le prisonnier
Auteurs : Albert Camus naît à Mondovi, en Algérie, en 1913. Pendant la seconde guerrre mondiale, il intègre un mouvement de résistance à Paris, puis devient rédacteur en chef du journal «Combat» à la Libération. Romancier, dramaturge et essayiste, il signe notamment «L’étranger» (1942) et «La Peste» (1947), et reçoit le prix Nobel de littérature en 1957. Il meurt en 1960 dans un accident de voiture.
Jacques Ferrandez
Mon avis : (lu en mai 2019)
Je ne connaissait pas ce texte d’Albert Camus qui est une courte nouvelle extraite du livre « L’Exil et le Royaume » publié en 1957. Dans cette nouvelle Camus fait allusion à la guerre d’Algérie.
Daru est l’instituteur français d’une école de campagne en Algérie. Le gendarme Balducci lui demande d’escorter un prisonnier arabe vers la prison la plus proche située à Tinguit. Pour Daru, ce n’est pas son rôle de s’occuper d’un prisonnier et il libère l’homme, le nourrit et le loge pour la nuit. Mais le lendemain, l’homme est toujours là. Il dort tranquillement. Daru et le prisonnier prennent la route, au sommet d’une colline, l’instituteur s’arrête et montre à l’Arabe le chemin vers la prison et la direction où vivent des nomades qui pourraient l’accueillir. Il laisse l’Arabe décider de son destin…
De retour dans son école, Daru trouve sur le tableau noir de sa classe, des menaces pour avoir livré l’Arabe. Il se sent bien seul.
Une nouvelle très joliment adaptée et illustrée qui fait réfléchir.
Extrait :
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