Elle s’appelait Sarah – Pascal Bresson et Horne

71Xlq7-DsnL Marabulles – novembre 2018 – 208 pages

Quatrième de couverture :
Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l’étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, en pleine nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l’abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible. Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél’ d’Hiv’. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie changer à jamais.

Auteurs : Pascal Bresson scénariste et dessinateur, est né à Reims en 1969. Depuis 25 ans, il habite à Saint-Malo. Pascal a appris le métier dès l’âge de 12 ans auprès de deux maîtres du 9e art : Tibet et René Follet. Il a publié plus de 40 bandes dessinées et livres pour la jeunesse et a été récompensé pour son travail par plus de 15 prix, dont le « Grand Prix Public BD Européenne des Médias 2015 » pour Plus fort que la Haine (Glénat). Scénariste de Simone Veil. L’Immortelle (Marabout), Elle s’appelait Sarah est sa seconde collaboration avec les éditions Marabout. Sa citation préférée : « Un stylo peut transformer une tragédie en espoir et victoire. » Nelson Mandela.
Né en 1978 à Saint-Jean-Albert dans les Pyrénées Orientales, Horne est dessinateur et graphiste. Il se forme à la bande dessinée avec Sternis qui signe avec lui plusieurs albums chez Vents d’Ouest. Il travaille ensuite avec Corbeyran pour Bayard Presse. Ils réaliseront ensemble La Métamorphose de Franz Kafka (Delcourt), Le Quatrième mur de Sorj Chalandon, Lennon de David Foenkinos (Marabulles), Watchdogs, tome 1 & 2 Les deux royaumes ; Malpasset, L’Homme de l’année 1421, La Métamorphose (Delcourt) ; Le Port de la lune, tome 1 & 2 (Vent d’ouest), Tête de vache, le conquérant nu (Marabulles).

Mon avis : (lu en juin 2019)
Cette BD est l’adaptation très réussie du roman : Elle s’appelait Sarah de Tatiana de Rosnay. Deux histoires se déroulent en parallèle, celle de Sarah, en 1942, déportée avec son père et sa mère, lors de la rafle du Vel’ D’Hiv’ et celle de Julia, américaine vivant à Paris en 2000 avec son mari Bertrand et sa fille Zoë.
En juillet 1942, Sarah a 10 ans, elle porte l’étoile jaune et elle est arrêtée, au milieu de la nuit, avec ses parents par la police française. Elle met à l’abri son petit frère et lui promet de revenir le chercher très vite. 
Paris, mai 2002, Julia Jarmond, journaliste américaine mariée à un Français, doit écrire un article pour la commémoration de la rafle du Vél d’Hiv. Un peu par hasard, soixante après, Julia va retrouver la trace de Sarah et s’intéresser à son histoire…
Le dessin est en noir et blanc pour évoquer le présent et l’enquête de Julia, pour l’histoire vue par les yeux de Sarah, quelques touches de couleurs donnent du relief à la hauteur de la gravité de l’époque.
Une histoire poignante qu’il est bon de lire ou relire pour ne pas oublier la tragédie de la rafle du Vel’ d’Hiv’ du 16 août 1942.

Extrait :

elle-sappelait-sarah-1 ELLE-SAPPELAIT-SARAHpage7 ELLE-SAPPELAIT-SARAHpage37 Elle-Sappelait-Sarah-113

Le roman adapté :

elle_s_appelait_sarah_p Elle s’appelait Sarah

Publicité