Grasset – novembre 2018 – 288 pages
traduit de l’anglais (États-Unis) par Isabelle Stoïanov,
relu et actualisé par Isabelle Hausser
Titre original : To Kill a Mockingbird, 1960
Quatrième de couverture :
Livre culte dans le monde entier, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur raconte l’histoire d’Atticus Finch, jeune avocat, qui élève seul ses deux enfants Jem et Scout. Lorsqu’il est commis d’office pour la défense d’un homme noir accusé d’avoir violé une femme blanche, la vie de la petite famille bascule. Nous sommes dans les années 1930, dans une petite ville de l’Alabama et certaines vérités peuvent être dangereuses à démontrer…
Grâce au talent de Fred Fordham (notamment découvert en France grâce à Nightfall, paru chez Delcourt), ce roman graphique donne une nouvelle vie au chef d’œuvre d’Harper Lee. L’illustrateur a exploré les lieux qui ont compté pour la mythique auteure américaine en se plongeant dans sa vie afin de s’approcher au plus près de son imaginaire. Fred Fordham offre un éclairage inédit du texte avec ce magnifique ouvrage qui renforce encore la modernité de l’œuvre de Lee. Couronné par le prix Pulitzer en 1961, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur est l’un des plus grands classiques de la littérature du xxème siècle.
Auteurs : Harper Lee est née en 1926 à Monroeville, dans l’Alabama. Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, premier et longtemps unique roman de celle qui fut la grande amie de Truman Capote, a connu un destin hors du commun, et demeure à ce jour l’un des livres les plus aimés des lecteurs du monde entier. Harper Lee a créé l’événement en publiant, cinquante ans plus tard, Va et poste une sentinelle (2015). Elle est décédée le 19 février 2016.
Fred Fordham est né en 1985 et a grandi dans le nord de Londres. Parallèlement à ses études de sciences politiques et de philosophie à Sussex University, il travaillait en tant que portraitiste et muraliste. Désormais illustrateur, on lui doit notamment la série Nightfall.
Mon avis : (lu en février 2019)
Cette histoire est un grand classique de la littérature américaine écrit en 1960 et qui nous plonge au cœur du sud des Etats-Unis, dans l’Alabama, dans les années 30, quand les noirs et les blancs vivaient séparés.
La narratrice, Scout, est âgée d’une dizaine d’années, elle vit à Maycomb avec son grand frère Jem, leur père veuf et leur gouvernante Calpunia. C’est l’été, le temps de l’innocence et des jeux avec Dill, le petit voisin, ils construisent des cabanes, se font peur en passant devant la maison du mystérieux Boo Radley… Leur père, Atticus Finch, est un avocat qui défend le plus souvent des causes perdues. Le regard d’enfant de Scout et Jem va changer le jour où ils assistent au procès où leur père défend un homme noir, accusé à tort de viol sur une femme blanche.
L’adaptation de ce roman initiatique qui incite au respect, à la tolérance et à l’amitié est magnifiquement réussi. Fidèle au texte, on ne peut s’empêcher de retrouver également des images du film « Du silence et des ombres » adaptation au cinéma de Robert Mulligan en 1962, avec Grégory Peck qui recevra l’Oscar du meilleur acteur.
Une bande dessinée idéale pour faire connaître cette oeuvre et donner envie de lire l’original !
Extrait :
Déjà lu du même auteur :
Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur
Ne tirez-pas sur l’oiseau moqueur (version audio)
Ho super je vais voir s’il est à la bib merci pour la découverte
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Très belle adaptation
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Je n’ai ni lu le livre, ni l’adaptation graphique mais j’ai vu le film (ouf ! ^^) et je suis assez partagée. Je pense me laisser tenter par le roman graphique malgré tout même si le récit revêt un point de vue un peu « blanc sauveur » à mon sens. Mais je me trompe peut-être, une lecture supplémentaire me permettra de mieux me positionner. 🙂 Merci pour cette chronique ! 😀 (Par contre, la qualité esthétique du film est indéniable).
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